Installer Debian Linux 2.2 sur Alpha
                   ------------------------------------

                               Bruce Perens

                               Sven Rudolph

                               Igor Grobman

                               James Treacy

                               Adam Di Carlo

                     version 2.2.20, 25 November, 2000


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Résumé
------

     Ce document contient les instructions d'installation pour le système
     Debian GNU/Linux 2.2 sur l'architecture Alpha ( « alpha »).  Il
     contient aussi des pointeurs vers plus d'informations et des
     informations sur la manière de tirer le maximum de votre nouveau
     système Debian.  Les procédures de ce document _ne servent pas_ aux
     utilisateurs qui mettent à jour un système existant ; si vous faites
     une mise à jour, consultez les Notes de sortie de Debian 2.2
     (http://www.debian.org/releases/2.2/alpha/release-notes/).


Copyright
---------

     On peut distribuer et modifier ce document selon les termes de la
     Licence Publique Générale GNU (GPL).
     (C) 1996 Bruce Perens
     (C) 1996, 1997 Sven Rudolph
     (C) 1998 Igor Grobman, James Treacy
     (C) 1998-2000 Adam Di Carlo

     Ce manuel est un logiciel libre ; vous pouvez le redistribuer et/ou le
     modifier selon les termes de la Licence Publique Générale GNU telle
     que l'a publiée la Free Software Foundation (Fondation pour le
     Logiciel Libre) ; soit selon la version 2, soit (à votre choix) selon
     tout autre version ultérieure.

     Il est distribué dans l'espoir qu'il sera utile, mais _sans aucune
     garantie_ ; sans même une garantie implicite de qualité loyale et
     marchande ni aptitude à un quelconque usage.  Voyez la Licence
     Publique Générale GNU pour plus de détails.

     Une copie de la Licence Publique Générale GNU est disponible dans
     `/usr/doc/copyright/GPL' dans la distribution Debian GNU/Linux ou sur
     le World Wide Web sur le site Web GNU
     (http://www.gnu.org/copyleft/gpl.html).  Vous pouvez aussi l'obtenir
     en écrivant à la Free Software Foundation, Inc., 59 Temple Place -
     Suite 330, Boston, MA 02111-1307, USA.

     Nous vous demandons d'attribuer correctement ce document à Debian et à
     ses auteurs, pour tout travail qui dérive de ce document.  Si vous
     modifiez et améliorez ce document, nous vous demandons d'en faire part
     aux auteurs de ce document, grâce à l'adresse
     <debian-boot@lists.debian.org>.

     La table sur les architectures Alpha a été récupérée à partir
     d'informations données par Jay Estabrook, avec son aimable
     autorisation.


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Table des matières
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     1.        Bienvenue à Debian
     1.1.      Qu'est-ce que Debian ?
     1.2.      Qu'est-ce que GNU/Linux ?
     1.3.      Qu'est-ce que Debian GNU/Linux?
     1.4.      Qu'est-ce que Debian GNU/Hurd ?
     1.5.      Obtenir la version la plus récente de ce document
     1.6.      Organisation de ce document
     1.7.      ATTENTION : ce document est en cours de tests
     1.8.      À propos des copyrights et des licences logicielles

     2.        Configuration nécessaire
     2.1.      Matériel supporté
     2.2.      Medias d'installation
     2.3.      Besoins en espaces mémoire et disque
     2.4.      Périphériques et autres matériels
     2.5.      Acheter du matériel spécialement pour GNU/Linux

     3.        Avant de commencer
     3.1.      Sauvegardes
     3.2.      Informations à connaître
     3.3.      Configuration matérielle et système avant l'installation

     4.        Partitionnement de votre disque dur
     4.1.      Définition
     4.2.      Nom des périphériques sous Linux
     4.3.      Méthodes de partitionnement recommandées
     4.4.      Exemples
     4.5.      Partitionnement pré-existant à l'installation

     5.        Méthodes pour installer Debian
     5.1.      Vue d'ensemble du Processus d'Installation
     5.2.      Choisir le Bon Jeu d'Installation
     5.3.      Sources d'Installation pour les Différents Stades de
               l'Installation
     5.4.      Description des fichiers du système d'installation
     5.5.      TFTP
     5.6.      Disquettes
     5.7.      Installation du système de base à partir de disquettes
     5.8.      CD-ROM
     5.9.      Disque Dur
     5.10.     Installation depuis NFS

     6.        Lancement du système d'installation
     6.1.      Paramètres du démarrage
     6.2.      Comprendre les messages de démarrage du noyau
     6.3.      Démarrage à partir du disque dur
     6.4.      Installer à partir d'un CD-ROM
     6.5.      Installation à partir de TFTP
     6.6.      Firmware Console Alpha
     6.7.      Démarrez à partir de la console SRM
     6.8.      Démarrage à partir de la console ARC ou AlphaBIOS
     6.9.      Démarrage avec MILO
     6.10.     Dépannage en cas de probléme à l'amorçage

     7.        Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale du
               système
     7.1.      Introduction à `dbootstrap'
     7.2.      ``Notes sur cette version''
     7.3.      ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''
     7.4.      ``Configurer le clavier''
     7.5.      Préchargez les pilotes
     7.6.      Dernière chance!
     7.7.      ``Partitionner un disque dur''
     7.8.      ``Initialiser et activer une partition de swap''
     7.9.      ``Initialiser une partition Linux''
     7.10.     ``Monter une partition Linux déjà initialisée''
     7.11.     ``Installer le noyau et les modules du système''
     7.12.     ``Configurer les modules des pilotes de périphériques''
     7.13.     ``Configurer le réseau''
     7.14.     ``Installer le système de base''
     7.15.     ``Configurer le système de base''
     7.16.     ``Créer une amorce Linux directement sur le disque dur''
     7.17.     Le moment de vérité
     7.18.     Configurer le mot de passe de _root_
     7.19.     Créer un utilisateur commun
     7.20.     Support « Shadow Password » (mot de passe à l'abri)
     7.21.     Selectionner et Installer les Profiles
     7.22.     Se connecter
     7.23.     Configuration de PPP
     7.24.     Installer le Reste de Votre Système

     8.        Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant
     8.1.      Si vous êtes nouveau sous Unix
     8.2.      S'orienter à travers la Debian
     8.3.      Pour aller plus loin
     8.4.      Compiler un nouveau noyau

     9.        Information technique sur les disquettes d'amorce
     9.1.      Code source
     9.2.      Rescue Floppy
     9.3.      Remplacer le noyau de la Rescue Floppy
     9.4.      Les disquettes de base

     10.       Appendix
     10.1.     Plus d'infos sur la façon d'obtenir Debian GNU/Linux
     10.2.     Périphériques Linux

     11.       Administrivia
     11.1.     A propos de ce document
     11.2.     Pour contribuer à ce document
     11.3.     Contributions majeures
     11.4.     Marques déposées


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1. Bienvenue à Debian
---------------------

     Nous sommes enchantés que vous ayez décidé d'essayer Debian.  Nous
     sommes sûrs que vous trouverez la distribution GNU/Linux de Debian
     unique parmi les systèmes d'exploitation.  Debian GNU/Linux rassemble
     des logiciels libres de qualité de partout dans le monde, en les
     intégrant en un tout cohérent.  Le total est bien plus que la somme
     des parties.

     Ce chapitre propose un survol du projet Debian et de Debian GNU/Linux.
     Si vous connaissez déjà l'histoire du projet Debian et la distribution
     Debian GNU/Linux, vous pouvez, si vous le voulez, passer au chapitre
     suivant.


1.1. Qu'est-ce que Debian ?
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     Debian est une organisation totalement volontariste, dont le but est
     de développer le logiciel libre et de promouvoir les idéaux de la Free
     Software Foundation.  Le projet Debian a démarré en 1993, quand Ian
     Murdock lanca une invitation aux développeurs de logiciels, pour
     participer à une distribution logicielle complète et cohérente basée
     sur le nouveau noyau Linux.  Ce petit groupe d'enthousiastes,
     originellement fondé par la Free Software Foundation
     (http://www.gnu.org/fsf/fsf.html) et influencé par la philosophie GNU
     (http://www.gnu.org/) a grandi pour devenir une organisation d'environ
     500 _Développeurs Debian_.

     Les développeurs Debian sont impliqués dans une large variété
     d'activités, incluant l'administration des sites Web
     (http://www.debian.org/) et FTP (ftp://ftp.debian.org/), le design
     graphique, les problèmes juridiques de licences logicielles,
     l'écriture de la documentation et, bien sûr, le maintien des paquets
     logiciels à jour.

     Dans l'intérêt de communiquer notre philosophie et d'attirer des
     développeurs qui croient en les principes qui fondent Debian, le
     Projet Debian a publié un certain nombre de documents qui mettent en
     évidence nos valeurs et qui servent de guides quant à savoir ce que
     signifie être Développeur Debian :
        * Le Contrat Social Debian (http://www.debian.org/social_contract)
          est la déclaration des engagements de Debian vis-à-vis de la
          Communauté du Logiciel Libre.  Quiconque est en accord avec
          le-dit Contrat Social peut devenir un mainteneur
          (http://www.debian.org/doc/maint-guide/).  Tout mainteneur peut
          introduire des nouveaux logiciels dans Debian, à condition que
          ces paquets se conforment à nos critères de liberté, et qu'ils
          répondent à nos critères de qualité.
        * Le Guide du Logiciel Libre Debian
          (http://www.debian.org/social_contract#guidelines) est une
          déclaration claire et concise des critères Debian en matière de
          logiciel libre.  Le GLLD est un document très influent au sein du
          Mouvement pour le Logiciel Libre, et est à la base du Guide du
          Logiciel Libre et des Sources Ouvertes
          (http://opensource.org/osd.html).
        * La Politique Debian (http://www.debian.org/doc/debian-policy/)
          est une spécification détaillée des standards de qualité du
          Projet Debian.

     Les développeurs Debian sont aussi impliqués dans un nombre d'autres
     projets : certains spécifiques à Debian, d'autres impliquant tout ou
     une partie de la communauté Linux.  Voici quelques exemples :
        * Le Linux Standard Base (http://www.linuxbase.org/) (LSB) est un
          projet dont le but est de standardiser la base du système
          GNU/Linux, ce qui permettra à d'autres développeurs de matériel
          hardware et/ou de logiciels extérieurs de facilement concevoir
          des applications et des pilotes de périphériques pour
          Linux-en-général, plutôt que pour une distribution en
          particulier.
        * Le Filesystem Hierarchy Standard (http://www.pathname.com/fhs/)
          (FHS) est un effort pour standardiser l'organisation du système
          de fichiers Linux.  Le FHS permettra aux développeurs de
          logiciels de se concentrer sur la conception de programmes, sans
          avoir à se préoccuper de la façon dont le paquet sera installé
          dans les différentes distributions GNU/Linux.
        * Debian Jr. (http://www.debian.org/devel/debian-jr/) est un projet
          interne, dont le but est de s'assurer que Debian a quelque chose
          à offrir à nos utilisateurs les plus jeunes.

     Pour des infos plus générales sur Debian, voir la FAQ Debian
     (http://www.debian.org/doc/FAQ/).


1.2. Qu'est-ce que GNU/Linux ?
------------------------------

     Le projet GNU a développé un jeu d'outils à utiliser avec les systèmes
     d'exploitation Unix(TM) et 'à la Unix' tels que Linux.  Ces outils
     permettent aux utilisateurs d'accomplir des tâches des plus simples
     (tel que copier ou effacer un fichier) aux plus complexes (tel
     qu'écrire et compiler des programmes ou éditer de façon assez
     sophistiquée dans un grand nombre de formats différents.)

     Un système d'exploitation consiste en un certain nombre de programmes
     fondamentaux dont votre ordinateur a besoin pour communiquer et
     recevoir des instructions des utilisateurs; pour lire et écrire des
     données sur un disque dur, des bandes ou des imprimantes; pour
     contrôler l'utilisation de la mémoire; et pour faire tourner d'autre
     programmes.  La partie la plus importante d'un système d'exploitation
     est le noyau.  Dans un système GNU/Linux, le noyau est Linux.  Le
     reste du système consiste en d'autres programmes, dont beaucoup ont
     été écrit par, ou pour le projet GNU.  Comme le noyau Linux seul ne
     forme pas un système d'exploitation fonctionnel, nous préférons
     utiliser le terme "GNU/Linux" pour se référer aux systèmes que la
     plupart des gens appelent "Linux".

     Le Noyau Linux (http://www.kernel.org/) est apparu pour la première
     fois en 1991, quand un étudiant en Informatique finnois du nom de
     Linus Torvalds annonça une version de remplacement du noyau Minix dans
     le groupe de dicussion Usenet `comp.os.minix'.  Voir la Page
     d'histoire de Linux (http://www.li.org/linuxhistory.php) de Linux
     International.

     Linus Torvalds continue à coordonner le travail de centaines de
     développeurs, avec l'aide de quelques fidèles lieutenants.  Un
     excellent résumé hebdomadaire des discussions de la liste de diffusion
     `linux-kernel' se trouve sur Kernel Traffic
     (http://kt.linuxcare.com/kernel-traffic/).  Plus d'infos à propos de
     la liste de diffusion `linux-kernel' peuvent être trouvées sur la FAQ
     de la liste de diffusion de linux-kernel (http://www.tux.org/lkml/).


1.3. Qu'est-ce que Debian GNU/Linux?
------------------------------------

     La combinaison de la philosophie et de la méthodologie Debian, les
     outils GNU, le noyau Linux, et d'autre logiciels libres importants,
     forment une distribution logicielle unique appelée Debian GNU/Linux.
     Cette distribution est faite d'un grand nombre de _paquets_ logiciels.
     Chaque paquet de la distribution contient des exécutables, des
     scripts, de la documentation, des informations de configuration, et
     est confié à un _mainteneur_, dont la responsabilité est de tenir le
     paquet à jour, suivre les rapports de bogues, et rester en
     communication avec les auteurs en amont des paquets en question.
     Notre base d'utilisateurs très large, combinée à notre système de
     suivi des bogues font que les problèmes trouvés sont résolus très
     rapidement.

     La fonctionnalité qui distingue le plus Debian des autres
     distributions GNU/Linux est son système de gestion des paquets.  Ces
     outils donnent à l'administrateur d'un système Debian un contrôle
     complet sur les paquets installés sur le système, incluant la
     possibilité d'installer un simple paquet ou de mettre à jour
     l'ensemble du système.  Des paquets individuels peuvent aussi être
     protégés contre une mise à jour éventuelle.  Vous pouvez même dire au
     système quels paquets vous avez compilés vous-mêmes et quelles
     dépendances ils nécessitent.

     Pour protéger votre système contre les chevaux de Troie et autres
     logiciels malicieux, Debian vérifie que les paquets proviennent de
     leur responsable réel.  Ceux-ci prennent un grand soin à configurer
     les paquets d'une manière sécurisée.  Si des problèmes de sécurité
     apparaissent dans les paquets livrés, les réparations sont en général
     disponibles rapidement.  En mettant régulièrement à jour vos systèmes,
     vous chargerez et installerez les solutions de sécurité.

     La première, et meilleure méthode pour obtenir de l'aide pour votre
     système Debian GNU/Linux et communiquer avec les autre développeurs
     Debian et d'utiliser les nombreuses listes de diffusion maintenues par
     le projet Debian (il y en a 90 à ce jour).  La façon la plus simple de
     s'abonner à une ou plusieurs listes est de visiter la page
     d'abonnement aux listes de diffusion Debian
     (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe) et de compléter le
     formulaire qui se trouve là.


1.4. Qu'est-ce que Debian GNU/Hurd ?
------------------------------------

     Debian GNU/Hurd est le système Debian GNU qui remplace le noyau Linux
     monolithique par le GNU Hurd -- un jeu de serveurs qui tourne
     au-dessus d'un micro-noyau GNU Mach.  Le Hurd n'est pas encore achevé
     et ne convient pas à une utilisation quotidienne, mais le travail est
     en cours.  Le Hurd n'est, pour le moment développé que pour
     l'architecture i386, malgré que des portages vers d'autres
     architectures seront faits, dès que le système deviendra plus stable.

     Pour plus d'informations, voir la page de portage de Debian GNU/Hurd
     (http://www.debian.org/ports/hurd/) et la liste de diffusion
     <debian-hurd@lists.debian.org>.


1.5. Obtenir la version la plus récente de ce document
------------------------------------------------------

     Ce document change continuellement.  N'oubliez pas de vérifier les
     infos de dernière minute à propos de la version 2.2 de Debian
     GNU/Linux sur la page des publications Debian
     (http://www.debian.org/releases/2.2/).  Des versions à jour de ce
     manuel sont également disponibles sur les pages officielles du Manuel
     d'Installation (http://www.debian.org/releases/2.2/alpha/install).


1.6. Organisation de ce document
--------------------------------

     Ce document est fait pour servir de manuel aux personnes qui utilisent
     Debian pour la première fois.  Il tente de faire appel aussi peu que
     possible à des connaissances avancées de la part du lecteur.
     Cependant, il suppose une connaissance générale du fonctionnement de
     votre matériel.

     Les utilisateurs expérimentés pourront aussi trouver des informations
     de référence intéressantes dans ce document, comme les tailles
     minimales d'installation, les détails du matériel supporté par le
     système d'installation de Debian, et ainsi de suite.  Nous
     encourageons les utilisateurs expérimentés à naviguer dans le
     document.

     En général, le document est arrangé d'une façon linéaire, en guidant
     l'utilisateur à travers tout le processus d'installation.  Voici les
     différentes étapes de l'installation de Debian GNU/Linux, et les
     sections de ce document qui s'y rapportent.

     1.   Déterminer si votre matériel posséde la configuration minimale
          nécessaire au système d'installation, dans Chapitre 2,
          `Configuration nécessaire'.

     2.   Faire une sauvegarde de votre système, et effectuer toute
          planification et configuration matérielle avant d'installer
          Debian, dans Chapitre 3, `Avant de commencer'.

     3.   Partitionner le disque dur correctement est très important,
          puisque vous devrez vivre avec pendant un long moment.

     4.   Dans Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian', on présente
          les différents moyens d'installer Debian.  Il faut sélectionner
          et préparer les supports d'installation en conséquence.

     5.   Chapitre 6, `Lancement du système d'installation' décrit comment
          lancer le système d'installation; ce chapitre contient aussi des
          procédures de dépannage au cas où vous avez du mal à démarrer.

     6.   Effectuer la configuration initiale du système, indiquée dans
          Chapitre 7, `Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale
          du système', de la section Section 7.1, `Introduction à
          `dbootstrap'' à la section Section 7.13, ```Configurer le
          réseau'''.

     7.   Installer le système de base, à partir de Section 7.14,
          ```Installer le système de base'''.

     8.   Démarrer à partir du système de base nouvellement installé et
          lancer quelques tâches après l'installation de la base, à partir
          de Section 7.17, `Le moment de vérité'.

     9.   Installer le reste du système, en utilisant `dselect', dans
          Section 7.24, `Installer le Reste de Votre Système'.

     Une fois que vous avez installé votre système, vous pouvez lire
     Chapitre 8, `Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant'.  Ce
     chapitre explique où trouver plus d'informations sur Unix, Debian et
     comment remplacer votre noyau.  Au cas où vous voudriez construire
     votre propre système d'installation à partir des sources, jetez un
     coup d'oeil à Chapitre 9, `Information technique sur les disquettes
     d'amorce'.

     Finalement, les informations à propos de ce document, et comment y
     contribuer, se trouvent dans Chapitre 11, `Administrivia'.


1.7. ATTENTION : ce document est en cours de tests
--------------------------------------------------

     Ce document est une version récente, avant la sortie du Manuel
     Officiel d'Installation Debian.  On sait qu'il est incomplet et non
     terminé, et qu'il contient sûrement des erreurs, des problèmes de
     grammaire, etc.  Si vous voyez « FIXME » ou « TODO », vous pouvez être
     sûr que nous savons que cette section n'est pas complète.  Attention à
     vous.  Toute aide, suggestions, et surtout des rustines (patches),
     seraient très appréciées.

     Les versions non-x86 de ce document sont particulièrement incomplètes,
     pas précises et non testées.  Il nous faut de l'aide !

     On peut trouver des versions fonctionnelles de ce document à
     http://www.debian.org/releases/2.2/alpha/install.  Vous trouverez là
     des sous-répertoires contenant les différentes versions de ce document
     par architecture.  Le sous-répertoire `source' contient les sources
     SGML du document, qui est l'endroit approprié si vous voulez faire des
     modifications.  Notez que cet endroit est reconstruit chaque jour à
     partir de la partie CVS du paquet `boot-floppies'.


1.8. À propos des copyrights et des licences logicielles
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     Je suis sûr que vous avez lu les licences fournies avec la plupart des
     logiciels commerciaux : Elles disent que vous ne pouvez utiliser
     qu'une seule copie du logiciel sur un seul ordinateur.  Celle du
     système Debian GNU/Linux est différente.  Nous vous encourageons même
     à le copier sur tous les ordinateurs de votre école ou de votre
     entreprise.  Passez-le à vos amis et aidez-les à l'installer sur leur
     ordinateur.  Vous pouvez même faire des milliers de copies et les
     _vendre_, avec quelques restrictions.  C'est parce que Debian est basé
     sur des _logiciels libres_.

     Le terme de logiciel libre ne veut pas dire dépourvu de copyright et
     cela ne signifie pas que le CD qui contient ce logiciel et que vous
     avez acheté est distribué gratuitement.  Logiciel libre signifie d'une
     part que les licences des programmes individuels ne vous obligent pas
     à payer pour avoir le droit de distribuer ou d'utiliser ces
     programmes.  D'autre part, n'importe qui peut étendre, adapter et
     modifier ces programmes, et distribuer de même le résultat de son
     travail.[1]

     Beaucoup de programmes dans le système Debian sont distribués selon
     les termes de la licence _General Public License_, souvent appelée
     simplement la "GPL".  La licence _GPL_ vous oblige à fournir le _code
     source_ des programmes lorsque vous en distribuez une copie; ceci
     assure que vous, utilisateur, puissiez modifier le programme.  Ainsi,
     nous avons inclus le code source de tous les programmes présents dans
     le système Debian.  [2]

     Il y a plusieurs autres formes de copyright et de licences utilisées
     dans le système Debian.  Vous pourrez trouver les copyrights et les
     licences de chaque programme en allant dans le répertoire
     `/usr/doc/<nom-du-paquet>/copyright' une fois le système installé.

     Pour en savoir plus sur les licences et comment Debian décide de ce
     qui est suffisamment libre pour être inclus dans la distribution
     principale, consultez Les principes du logiciel libre selon Debian
     (http://www.debian.org/social_contract#guidelines).

     Légalement, l'avertissement le plus important est que ce logiciel est
     fourni _sans aucune garantie_.  Les programmeurs qui ont créé ce
     logiciel l'ont fait pour le bénéfice de la communauté.  ll n'est fait
     aucune garantie quant à la pertinence du logiciel pour n'importe quel
     usage.  Cependant, puisque le logiciel est libre, vous avez autorité
     pour modifier le logiciel pour qu'il convienne à vos besoins autant
     que vous le désirez -- et profiter du travail d'autres personnes qui
     ont étendu le logiciel de cette façon.

[1]  Notez que nous mettons à disposition beaucoup de paquets qui ne
     satisfont pas à nos critères de liberté. Ces paquets ne font pas
     partie de la distribution officielle, cependant. Ils sont distribués
     dans la partie `contrib' ou `non-free' des miroirs Debian; voyez la
     FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/), dans « les archives FTP
     Debian », pour plus d'infos sur l'organisation et le contenu des
     archives. 

[2]  Pour savoir où trouver et dépaqueter les paquets sources Debian, voyez
     la FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/). 


-------------------------------------------------------------------------------


2. Configuration nécessaire
---------------------------

     Cette section contient des informations sur le matériel dont vous avez
     besoin pour démarrer sur Debian.  Vous trouverez aussi des liens vers
     des informations supplémentaires concernant le matériel supporté par
     GNU et Linux.


2.1. Matériel supporté
----------------------

     Debian ne demande pas de configuration matérielle spéciale différente
     des configurations demandées par le noyau Linux et l'ensemble des
     outils GNU.  Par conséquent, n'importe quelle architecture ou
     plate-forme sur lesquelles le noyau Linux, la libc, `gcc', etc.  ont
     été portés, et pour lesquelles un portage de Debian existe, peuvent
     faire fonctionner Debian.

     Cependant, nos disquettes de démarrage imposent certaines restrictions
     quant au matériel supporté.  Certaines plate-formes supportées par
     Linux peuvent ne pas être supportées directement par nos disquettes de
     démarrage.  Si c'est le cas, vous devrez créer une disquette de
     secours personnalisée (voir Section 9.3, `Remplacer le noyau de la
     Rescue Floppy'), ou chercher du côté de l'installation par le réseau.

     Plutôt que d'essayer de décrire toutes les configurations matérielles
     différentes supportées par Alpha, cette section contient des
     informations générales et des pointeurs sur les informations
     supplémentaires que vous pourrez trouver.

2.1.1. Architectures supportées
-------------------------------

     Debian 2.2 supporte quatre architectures : les architectures basées
     sur l'Intel x86 ; les machines Motorola 680x0 telles qu'Atari, Amiga
     et Macintosh ; les machines DEC Alpha; les machines Sun SPARC; les
     machines ARM et StrongARM et quelques machines IBM/Motorola PowerPC, y
     compris CHRP, PowerMac et PReP.  On les appelle, respectivement,
     _i386_, _m68k_, _alpha_, _sparc_, _arm_ et _powerpc_.

     Ce document décrit l'installation pour l'architecture _alpha_.  Des
     versions séparées de ce document existent pour d'autres architectures,
     disponibles sur les pages Debian-Ports (http://www.debian.org/ports/).

2.1.2. Support pour les CPU, cartes mères et cartes vidéos
----------------------------------------------------------

     Vous pourrez trouver des informations complètes concernant les DEC
     Alphas supportées dans le HOWTO Linux Alpha
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Alpha-HOWTO.html).  Le but de cette
     section est de décrire les sous-architectures supportées par les
     disquettes de démarrage.

     Les stations Alpha sont groupées en sous-architectures car il existe
     un certain nombre de générations de cartes mères et de chipsets
     associés.  Des sous-architectures différentes ont souvent des
     possibilités et une fabrication radicalement différentes.  Par
     conséquent, le processus d'installation, et plus précisément, le
     démarrage, peuvent varier d'un système à l'autre.

     La table suivante énumère les sous-architectures supportées par le
     système d'installation de Debian.  La table indique aussi le _nom de
     code_ pour ces sous-architectures.  Vous aurez besoin de connaître ce
     nom de code quand vous commencerez effectivement le processus
     d'installation :

          Famille/Modèle                   Nom de code
          ==============                   =========
          ALPHAbook 1                      book1
          
          ALCOR
            AS 600                         alcor
            AS 500 5/3xx                   alcor
            AS 500 5/5xx                   alcor
            XL-300/366/433                 xlt
          
          AVANTI
            AS 200 4/*                     avanti
            AS 205 4/*                     avanti
            AS 250 4/*                     avanti
            AS 255 4/*                     avanti
            AS 300 4/*                     avanti
            AS 400 4/*                     avanti
          
          DP264                            dp264
            DP264                          dp264
            AS DP10                        dp264
            AS DP20                        dp264
            AS ES40                        dp264
            AS XP1000                      dp264
            UP2000                         dp264
          
          EB164                            eb164
            AlphaPC164                     pc164
            AlphaPC164-LX                  lx164
            AlphaPC164-SX                  sx164
          
          EB64+
            EB64+                          eb64p
            AlphaPC64                      cabriolet
            AlphaPCI-64                    cabriolet
          
          EB66                             eb66
          
          EB66+                            eb66p
          
          JENSEN
            DECpc 150                      jensen
            DEC 2000 Model 300             jensen
          
          MIKASA
            AS 1000 4/xxx                  mikasa
            AS 1000 5/xxx                  mikasa-p
          
          NAUTILUS
            UP1000                         nautilus
          
          NONAME
            AXPpci33                       noname
            UDB                            noname
          
          NORITAKE
            AS 1000A 4/xxx                 noritake
            AS 1000A 5/xxx                 noritake-p
            AS 600A 5/xxx                  noritake-p
            AS 800 5/xxx                   noritake-p
          
          Personal Workstation
            PWS 433a or 433au              miata
            PWS 500a or 500au              miata
            PWS 600a or 600au              miata
          
          RAWHIDE
            AS 4000                        rawhide
            AS 4100                        rawhide
            AS 1200                        rawhide
          
          RUFFIAN
            Deskstation RPX164-2           ruffian
            Samsung AlphaPC164-UX/BX       ruffian
          
          SABLE
            AS 2100 4/xxx                  sable
            AS 2000 4/xxx                  sable
            AS 2100 5/xxx                  sable-g
            AS 2000 5/xxx                  sable-g
          
          TAKARA                           takara
          
          XL
            XL-233/266                      xl

2.1.3. Processeurs multiples
----------------------------

     Le support multi-processeurs -- qu'on appelle aussi «
     multi-processeurs symétriques » (symmetric multi-processing ou SMP,
     NdT) -- est supporté pour cette architecture.  Cependant, l'image
     standard du noyau Debian 2.2 ne supporte pas SMP.  Ceci peut être
     gênant, mais ne devrait pas empêcher l'installation, puisque le noyau
     standard, non SMP, devrait démarrer sur les systèmes SMP (le noyau
     n'utilisera que le premier CPU).

     Afin de tirer profit de plusieurs processeurs, vous devrez remplacer
     le noyau Debian standard.  Vous trouverez une discussion sur la façon
     de faire dans Section 8.4, `Compiler un nouveau noyau'.  Aujourd'hui
     (version 2.2.18pre21 du noyau) la façon d'activer SMP est de choisir
     "symmetric multi-processing" dans la section "General" quand on
     configure le noyau (avec `make config' ou `make menuconig' ou `make
     xconfig').  Si vous compilez un logiciel sur un système
     multiprocesseur, recherchez l'option `-j' dans la documentation de
     make(1).


2.2. Medias d'installation
--------------------------

     On peut utiliser quatre medias différents pour installer Debian : des
     disquettes, des CD-ROMs, des partitions de disques locaux, ou le
     réseau.  Des parties différentes de la même installation Debian
     peuvent mélanger et cadrer avec ces options.  Nous en discuterons dans
     Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian'.

     L'installation avec des disquettes est une option courante, bien qu'en
     général ce soit la moins désirable.  Dans bien des cas, vous devrez
     faire votre premier démarrage à partir de disquettes, en utilisant la
     Rescue Floppy.  En général, tout ce dont vous aurez besoin est d'un
     lecteur de disquettes 3,5 pouces haute densité (1440 kilooctets).

     L'installation à partir d'un CD-ROM est aussi supportée pour certaines
     architectures.  Sur les ordinateurs qui supportent les CD-ROMs
     bootables, vous devriez pouvoir faire une installation entièrement
     sans disquettes.  Même si votre système ne peut pas démarrer à partir
     d'un CD-ROM, vous pouvez utiliser le CD-ROM en même temps que les
     autres techniques pour installer votre système, une fois que vous avez
     démarré par d'autres moyens ; voyez Section 6.4, `Installer à partir
     d'un CD-ROM'.

     L'installation à partir d'un disque local est une autre option.  Si
     vous avez de l'espace disque libre sur des partitions différentes de
     celles sur lesquelles vous faites l'installation, c'est vraiment une
     bonne option.  Certaines plate-formes ont même des installateurs
     locaux, par exemple pour démarrer à partir d'AmigaOS, TOS, ou MacOS.

     La dernière option est l'installation par le réseau.  Vous pouvez
     installer votre système par NFS ou HTTP.  Vous pouvez aussi _démarrer_
     votre système sur le réseau, en utilisant `tftp'.  L'installation sans
     disque, en utilisant le démarrage par réseau et le montage par NFS de
     tous les systèmes de fichiers locaux, est une autre option -- vous
     aurez probablement besoin, pour cela de 16MB de RAM.  Après
     l'installation de votre système de base, vous pouvez installer le
     reste de votre système grâce à toute connexion réseau (y compris PPP),
     via FTP, HTTP ou NFS.

     Vous pouvez trouver des descriptions plus complètes de ces méthodes,
     ainsi que des indices utiles pour choisir quelle méthode est la
     meilleure pour vous, à Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian'.
     Poursuivez votre lecture pour vous assurer que le périphérique à
     partir duquel vous comptez démarrer et installer est supporté par le
     système d'installation Debian.

2.2.1. Systèmes de stockage supportés
-------------------------------------

     Les disquettes de démarrage Debian contiennent un noyau construit pour
     permettre de faire tourner un maximum de systèmes.  Malheureusement,
     ceci en fait un noyau plus grand, avec beaucoup de pilotes qui ne
     seront jamais utilisés (voyez Section 8.4, `Compiler un nouveau noyau'
     pour apprendre à construire le vôtre).  Cependant, le support du plus
     grand nombre de périphériques possible est voulu afin de s'assurer que
     l'on puisse installer Debian sur le plus de matériel possible.  Tout
     système de stockage supporté par le noyau Linux est aussi supporté par
     le système de démarrage.  Les pilotes SCSI suivants sont supportés
     dans le noyau par défaut :

        * Qlogic ISP

        * NCR and Symbios 53c8xx

        * Adaptec AIC7xxx

     Les disques IDE sont aussi supportéss.  Il faut cependant noter que
     sur de nombreux systèmes, la console SRM est incapable de démarrer à
     partir des lecteurs IDE, et la Jensen est incapable de démarrer à
     partir des disquettes.  (voir http://www.alphalinux.org/faq/FAQ-9.html
     pour plus d'infos sur le démarrage de Jensen)


2.3. Besoins en espaces mémoire et disque
-----------------------------------------

     Vous devez posséder au moins 16MB de RAM et 100MB d'espace disque.  Si
     vous voulez installer un nombre raisonnable de logiciels, y compris le
     système X Window, des programmes et bibliothèques de développement, il
     vous faudra au moins 300 Mo.  Pour une installation plus ou moins
     complète, vous aurez besoin d'environ 800 Mo.  Pour installer _tout_
     ce qui est disponible sous Debian, vous aurez probablement besoin
     d'environ 2 Go.  En fait, tout installer n'a même pas de sens, puisque
     certains paquets entrent en conflit avec d'autres.


2.4. Périphériques et autres matériels
--------------------------------------

     Linux supporte une large gamme de périphériques comme les souris, les
     imprimantes, les scanners, les modems, les cartes réseaux, les
     périphériques PCMCIA, etc.  Cependant aucun de ces périphériques n'est
     requis lors de l'installation du système.  Cette section contient des
     informations sur les périphériques spécifiquement _non_ supportés par
     le système d'installation, même s'ils sont supportés par Linux.

     Toute carte réseau supportée par le noyau Linux devrait aussi être
     supporté par les disquettes de démarrage.  Un support pour le DECChip
     (Tulip) inclut par défaut avec beaucoup de modèles Alpha est compilé
     directement dans le noyau.  Pour les autres cartes, vous pourriez
     avoir besoin de charger le pilote de carte en tant que module.


2.5. Acheter du matériel spécialement pour GNU/Linux
----------------------------------------------------

     Il y a plusieurs vendeurs, actuellement, qui livrent des systèmes en
     préinstallant Debian ou d'autres distributions de GNU/Linux.  Vous
     paierez peut-être plus cher pour avoir ce privilège, mais ça vous
     évitera des surprises, puisque vous serez certain que le matériel est
     bien supporté par GNU/Linux.

     Que vous achetiez ou non un système livré avec Linux, ou même un
     système usagé, il est important que vous vérifiiez que votre matériel
     est supporté par le noyau Linux.  Vérifiez si votre matériel est listé
     dans les références ci-dessus.  Indiquez à votre revendeur (s'il y en
     a un) que vous recherchez un système Linux.  Soutenez les revendeurs
     de matériel amis avec Linux.

2.5.1. Evitez les matériels propriétaires ou fermés
---------------------------------------------------

     Certains constructeurs refusent simplement de fournir les informations
     qui permettraient d'écrire des pilotes pour leurs matériels.  D'autres
     ne nous autorisent pas l'accès à la documentation sans accord de
     confidentialité qui nous empêcherait de distribuer le code source pour
     Linux.  Le système sonore DSP pour portable d'IBM utilisé dans les
     systèmes Thinkpad récents est un exemple : certains de ces systèmes
     couplent aussi le son et le modem.  Un autre exemple est le matériel
     propriétaire dans les anciennes gammes Macintosh.

     Puisque nous n'avons pas été autorisés à accéder à la documentation
     sur ces périphériques, ils ne fonctionneront simplement pas sous
     Linux.  Vous pouvez nous aider en demandant à ces constructeurs de
     distribuer la documentation sur de tels matériels.  Si suffisamment de
     personnes effectuent cette demande, ils réaliseront que Linux est un
     marché important.


-------------------------------------------------------------------------------


3. Avant de commencer
---------------------


3.1. Sauvegardes
----------------

     Avant de commencer, assurez-vous d'avoir effectué une sauvegarde de
     chaque fichier qui se trouve actuellement sur votre système.  La
     procédure d'installation pourrait effacer toutes les données de votre
     disque dur !  Les programmes utilisés dans l'installation sont assez
     fiables et la plupart ont été utilisés pendant des années ; tout de
     même, un faux mouvement peut vous coûter cher.  Même après la
     sauvegarde soyez attentif et réflechissez à vos réponses et à vos
     actions.  Deux minutes de réflexion peuvent vous sauver des heures de
     travail inutiles.

     Même si vous installez un système multi-amorçage, assurez vous que
     vous disposez du support de distribution de tout autre système
     d'exploitation présent.  Surtout si vous repartitionnez votre disque
     dur, vous pourriez avoir à réinstaller le chargeur de votre système
     d'exploitation, ou dans certains cas (par exemple, Macintosh), le
     système d'exploitation lui-même.


3.2. Informations à connaître
-----------------------------

     En dehors de ce document, vous aurez besoin de : la page de manuel de
     cfdisk (cfdisk.txt), la page de manuel de fdisk (fdisk.txt), le
     tutoriel dselect (dselect-beginner), et la FAQ Linux/Alpha
     (http://www.alphalinux.org/faq/FAQ.html).

     Si votre machine est connectée à un réseau 24h/24 (i.e.  avec une
     connexion Ethernet ou équivalente - pas une connexion PPP), vous
     devriez demander à votre administrateur système ces informations :

        * Le nom de votre machine (vous pouvez peut-être décider de cela
          vous même).

        * Le nom de votre domaine.

        * L'adresse IP de votre machine.

        * L'adresse IP de votre réseau.

        * Le masque réseau à utiliser pour votre réseau.

        * L'adresse de multidiffusion (broadcast address) à utiliser sur
          votre réseau.

        * L'adresse IP de votre passerelle par défaut, si votre réseau en
          _possède_ une.

        * La machine de votre réseau que vous devez utiliser comme serveur
          de noms DNS (Domain Name Service).

        * Si vous vous connectez à ce réseau en utilisant Ethernet

     Si la seule connexion de votre ordinateur à un réseau se fait via une
     liaison série, en utilisant PPP ou une connexion téléphonique
     équivalente, vous n'installez probablement pas le système de base à
     travers le réseau.  Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter de mettre
     en route votre réseau jusqu'à ce que votre système soit installé.
     Voyez Section 7.23, `Configuration de PPP' ci-dessous pour des
     informations sur la configuration de PPP avec Debian.


3.3. Configuration matérielle et système avant l'installation
-------------------------------------------------------------

     Il faut parfois modifier légèrement votre système avant de faire
     l'installation.  La plate-forme x86 est la plus notoire pour cela ; la
     configuration matérielle pré-installation sur les autres architectures
     est bien plus simple.

     Cette section va parcourir les réglages matériels pré-installation,
     que vous devrez peut-être effectuer avant d'installer Debian.  En
     général, cela implique de vérifier et parfois de modifier des réglages
     du micrologiciel (BIOS, etc.) sur votre système.  Le micrologiciel est
     le logiciel de base utilisé par le matériel ; il est plus
     spécifiquement exécuté pendant le processus d'amorçage (après la mise
     sous tension).

3.3.1. Changer la fréquence de votre CPU (« Over-Clocking »)
------------------------------------------------------------

     Beaucoup de personnes ont essayé de faire fonctionner leur processeur
     90MHz à 100MHz, etc.  Cela fonctionne parfois, mais le système devient
     sensible à la température et à d'autres facteurs et cela peut
     réellement l'endommager.  L'auteur de ce document a changé la
     fréquence de son propre système pendant un an et puis le système a
     commencé à interrompre le programme `gcc' par un signal inattendu
     pendant qu'il compilait le noyau du système d'exploitation.  Baisser
     la vitesse du vitesse du processeur à sa valeur de départ a résolu le
     problème.

3.3.2. Mauvaise mémoire RAM
---------------------------

     Le compilateur `gcc' est souvent le premier à subir des
     dysfonctionnements à cause d'une mauvaise mémoire RAM (ou d'autres
     problèmes matériels qui changent les données de manière imprévisible),
     parce qu'il construit des structures de données gigantesques qu'il
     traverse plusieurs fois.  Une erreur dans ces structures de données le
     fera exécuter une instruction illégale ou accéder à une adresse
     inexistante.  Le symptôme de ceci sera la mort de `gcc' par un signal
     inattendu.


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4. Partitionnement de votre disque dur
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4.1. Définition
---------------

     Partitionner votre disque signifie simplement découper votre disque en
     sections.  Chaque section est alors indépendante des autres.  Cela
     équivaut approximativement à monter des murs dans une maison ; si vous
     ajoutez du mobilier dans une pièce, cela n'affecte pas les autres
     pièces.

     Si vous avez déjà un OS sur votre système (Windows95, WindowsNT, OS/2,
     MacOS, Solaris, FreeBSD) et que vous voulez placer Linux sur le même
     disque, vous allez avoir probablement besoin de repartitionner le
     disque.  En général, changer une partition contenant déjà un système
     de fichiers y détruira toute information.  Donc vous devriez toujours
     faire des sauvegardes avant tout repartitionnement.  Pour poursuivre
     l'analogie avec la maison, vous auriez probablement eu envie de
     déplacer votre mobilier ailleurs avant de bouger un mur si vous ne
     voulez pas risquer de le détruire.

     Au strict minimum, GNU/Linux a besoin d'une partition pour lui-même.
     Vous pouvez avoir une seule partition contenant le système entier, les
     applications et vos fichiers personnels.  La plupart des gens pensent
     qu'une partition de swap est nécessaire bien que ce ne soit pas tout à
     fait vrai.  Le « Swap » est un espace de travail pour un système
     d'exploitation, qui permet au système d'utiliser de l'espace disque de
     faible coût comme « mémoire virtuelle ».  En le plaçant sur une
     partition séparée, Linux peut en faire un usage bien plus efficace (il
     est possible de forcer Linux à utiliser un fichier normal comme swap,
     mais ce n'est pas recommandé).

     La plupart des gens choisissent d'utiliser plus de partitions que le
     minimum requis pour GNU/Linux.  Il y a deux raisons pour que vous ayez
     envie de diviser le système de fichiers en de nombreuses petites
     partitions.  La première s'appelle sécurité.  Si le système de
     fichiers est corrompu, en général une seule partition est affectée.
     Donc, vous n'avez à remplacer (à partir des sauvegardes que vous avez
     soigneusement conservées) qu'une partie de votre système.  Au minimum,
     vous devriez envisager la création de ce qui est communément appelée
     la « partition racine ».  Elle contient les composants les plus
     essentiels du système.  Si une autre partition est corrompue, vous
     pourrez toujours amorcer Linux pour réparer le système.  Cela peut
     vous épargner le désagrément d'avoir à réinstaller le système entier.

     La seconde raison est généralement plus importante pour une
     entreprise, mais cela dépend vraiment de l'utilisation de votre
     machine.  Supposons que quelque chose commence à consommer de l'espace
     disque de façon incontrolée.  Si le processus à l'origine du problème
     possède des droits de super-utilisateur (le système interdit un
     pourcentage du disque aux utilisateurs), vous pourriez soudainement
     vous trouver à court d'espace disque.  Ce n'est pas bon car l'OS a
     besoin d'utiliser des fichiers réels (en dehors de l'espace de swap)
     pour de nombreuse tâches.  Cela pourrait même ne pas être un problème
     provenant de votre machine locale.  Par exemple, recevoir des envois
     en nombre de courriers électroniques peut facilement remplir une
     partition.  En utilisant plus de partitions, vous protégez le système
     de beaucoup de ces problèmes.  Pour reprendre encore l'exemple du
     courrier, en plaçant `/var/spool/mail' sur sa propre partition, la
     majeure partie du système marchera même si vous êtes submergé de
     courrier.

     Le seul inconvénient qu'il y a à utiliser plus de partitions est qu'il
     est souvent difficile de connaître ses besoins à l'avance.  Si vous
     faites une partition trop petite alors vous aurez soit à réinstaller
     le système soit à déplacer constamment des fichiers pour faire de la
     place sur la partition sous-dimensionnée.  D'un autre coté, si vous
     faites une partition trop grande, vous aurez perdu de l'espace pouvant
     être utilisé ailleurs.  L'espace disque est bon marché de nos jours,
     mais pourquoi jeter votre argent par les fenêtres ?

4.1.1. L'arborescence de fichiers
---------------------------------

     La liste suivante décrit quelques répertoires importants.  Elle
     devrait vous aider à trouver quel devrait être votre schéma de
     partitionnement.  Si cela vous paraît trop compliqué, ignorez la et
     revenez-y quand vous aurez fini de lire le reste du manuel
     d'installation.

        * `/': la "racine" représente le point de départ de l'arborescence.
          Elle contient les programmes essentiels à l'ordinateur pour
          démarrer.  Cela inclut le noyau, les librairies systèmes, les
          fichiers de configuration dans `/etc' et d'autres fichiers
          indispensables.  En général, 30 à 50 MB sont nécessaires, mais
          cela peut varier.

          Attention : _ne_ créez _pas_ de partition pour `/etc', `/bin',
          `/sbin', `/lib' ou `/dev', ou votre système ne pourra plus
          démarrer.

        * `/dev': ce répertoire contient les différents fichiers de
          périphériques qui sont les interfaces vers les différents
          composants hardware.  Pour plus d'infos, voyez Section 4.2, `Nom
          des périphériques sous Linux'.

        * `/usr': tous les programmes utilisateurs (`/usr/bin'), les
          librairies (`/usr/lib'), la documentation (`/usr/share/doc'),
          etc.  sont dans ce répertoire.  C'est cette partie du système de
          fichiers qui a besoin du plus d'espace.  Vous devriez disposer
          d'environ 300 à 500 MB d'espace disque.  Si vous voulez installer
          plus de paquetages, vous devriez augmenter cet espace disque.


4.2. Nom des périphériques sous Linux
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     Le nom des disques et des partitions sous Linux différent des autres
     systèmes d'exploitation.  Vous devez connaître les noms utilisés lors
     du partionnement.  Voici les conventions de nommage :

        * Le premier lecteur de disquette est nommé « /dev/fd0 ».

        * Le second lecteur de disquette est nommé « /dev/fd1 ».

        * Le premier disque SCSI (selon l'identifiant SCSI) est nommé «
          /dev/sda ».

        * Le second disque SCSI (selon l'identifiant) est nommé « /dev/sdb
          », ainsi de suite.

        * Le premier CD-ROM SCSI est nommé « /dev/scd0 », ou encore «
          /dev/sr0 ».

        * Le disque maître sur le contrôleur IDE primaire est nommé «
          /dev/hda ».

        * Le disque esclave sur le contrôleur IDE primaire est nommé «
          /dev/hdb ».

        * Les disques maître et esclave sur le second contrôleur sont
          nommés respectivement « /dev/hdc » et « /dev/hdd ».  Les nouveaux
          contrôleurs IDE peuvent avoir deux canaux fonctionnant comme deux
          contrôleurs distincts.

     Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un
     numéro au nom du disque : « sda1 » et « sda2 » représentent la
     première et la seconde partition du premier disque SCSI du système.

     Voici un exemple concret.  Supposons que vous ayez deux disques SCSI,
     l'un à l'adresse SCSI 2 et l'autre à l'adresse 4.  Le premier disque
     (à l'adresse 2) est nommé « sda », et le second « sdb ».  Si le disque
     « sda » a 5 partitions, elles s'appelleront « sda1 », « sda2 », ..., «
     sda5 ».  La même convention s'applique au disque « sdb » et ses
     partitions.

     Notez que si vous avez deux adaptateurs SCSI (càd des contrôleurs),
     l'ordre de nommage des disques peut-être embrouillé.  La meilleure
     solution est de regarder les messages au démarrage en supposant que
     vous connaissiez les modèles des disques.


4.3. Méthodes de partitionnement recommandées
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     Comme décrit ci-dessus, si vous avez de la place, vous devriez
     vraiment avoir une petite partition racine séparée et une plus grande
     pour `/usr'.  Pour des exemples, voir ci-dessous.  Pour la plupart des
     utilisateurs, les deux partitions mentionnées sont suffisantes.  C'est
     particulièrement vrai lorsque vous n'avez qu'un seul petit disque,
     puisque diviser en beaucoup de partitions peut faire perdre de
     l'espace.

     Dans certains cas, vous pourriez avoir besoin d'une partition
     `/usr/local' séparée si vous prévoyez d'installer beaucoup de
     programmes qui ne font pas partie du système d'exploitation.  Si votre
     machine est destinée à être utilisée comme serveur de courrier, vous
     pourriez avoir besoin de faire de `/var/spool/mail' une partition
     séparée.  Parfois, mettre `/tmp' sur sa propre partition, par exemple
     20 ou 32 Mo est une bonne idée.  Si vous mettez sur pied un serveur
     avec beaucoup de comptes utilisateurs, il est généralement intéressant
     d'avoir une grande partition séparée pour `/home'.  En général, la
     méthode de partitionnement varie d'un ordinateur à l'autre en fonction
     de leur usage.

     Pour des systèmes très complexes, consultez le Multi Disk HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Multi-Disk-HOWTO.html).  Il contient
     des informations très précises qui intéresseront les fournisseurs
     d'accès et les personnes installant des serveurs.

     En ce qui concerne la taille de la partition de swap, les avis sont
     partagés.  Une règle traditionnelle qui fonctionne bien est d'utiliser
     autant de swap que de RAM, bien qu'il n'y ait probablement pas besoin
     d'aller plus loin que 64 Mo de swap pour la plupart des utilisateurs.
     Il ne devrait pas y avoir moins de 16 Mo dans la plupart des cas.
     Bien sûr, il y a des exceptions.  Si vous essayez de résoudre 10000
     équations simultanément sur une machine avec 256 Mo de RAM, vous
     pourriez avoir besoin d'un giga octets (ou plus) de swap.

     Notez que Linux n'utilisera pas plus de 128 Mo de swap sur une
     partition.  En revanche, vous pouvez créer plusieurs partitions de
     swap à la main et éditer le fichier `/etc/fstab' pour avoir plus de
     128 Mo.  Si vos besoins en swap sont si importants, de toute façon,
     vous devriez probablement essayer de disperser le swap sur des disques
     différents (appelés aussi « spindles »).


4.4. Exemples
-------------

     Comme exemple, la machine de l'auteur possède 32 Mo de RAM et un
     disque IDE de 1.7 Go sur `/dev/hda'.  Il y a une partition DOS de 500
     Mo sur `/dev/hda1' (qui aurait du être créée avec 200 Mo puisqu'elle
     n'est jamais utilisée).  Une partition de swap de 32 Mo est utilisée
     sur `/dev/hda3' et le reste (environ 1.2 Go sur `/dev/hda2') est la
     partition Linux.


4.5. Partitionnement pré-existant à l'installation
--------------------------------------------------

     Vous pouvez partitionner soit avant l'installation de Debian, soit
     pendant.


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5. Méthodes pour installer Debian
---------------------------------

     Vous pouvez installer Debian à partir de différentes sources, à la
     fois locales (CD, disque dur, disquettes) et distantes (FTP, NFS, PPP,
     HTTP).  Debian supporte différentes architectures matérielles, alors
     vous aurez peut être quelques choix à effectuer avant de commencer.
     Ce chapitre détaille ces choix et vous propose quelques suggestions
     pour vous aider à les faire.

     Vous pouvez faire des choix différents pour les différentes étapes de
     l'installation.  Par exemple, vous pouvez commencer l'installation en
     amorçant à partir de disquettes, puis utiliser des fichiers stockés
     sur votre disque dur pour les étapes suivantes.

     Avec l'avancée de l'installation vous passerez d'un système
     squelettique et inapte stocké dans la RAM à un système Debian
     GNU/Linuxcomplet et fonctionnel installé sur le disque dur.  L'un des
     objectifs primordiaux des premières étapes de l'installation est
     d'augmenter la diversité du matériel (par exemple de cartes
     d'interface) et des logiciels (par exemple les protocoles réseaux et
     les systèmes de fichiers) que le système supporte.  Ainsi les
     dernières étapes de l'installation disposent d'un choix plus large de
     sources que les premières.

     La méthode la plus simple pour la plupart des personnes est d'utiliser
     un jeu de CDs Debian.  Si vous en avez un, et si votre machine permet
     démarrer à partir d'un CD, magnifique !  Il vous suffit d'insérer
     votre CD, de recharger la machine, et de vous rendre au chapitre
     suivant.  Si finalement il s'avérait que la méthode d'installation
     standard ne marchait pas avec votre matériel, vous pouvez revenir ici
     pour consulter les noyaux et méthodes d'installation alternatifs qui
     pourraient fonctionner pour vous.  Vous pouvez noter en particulier
     que certains jeux de CDs fournissent différents noyaux sur les
     différents CDs, ainsi en amorçant sur un autre CD que le premier
     pourrait marcher pour vous.


5.1. Vue d'ensemble du Processus d'Installation
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     Cette vue d'ensemble met en valeur les étapes pour lesquelles vous
     devez choisir un support d'installation, ou faire un choix qui
     influencera les sources qui seront à votre disposition plus tard.
     Voici les différentes étapes:

     1.   Vous commencez par amorcer le système d'installation.

     2.   Vous répondez à une série de questions pour accomplir la
          configuration initiale du système.

     3.   Vous fournissez un support contenant le noyau et les modules.

     4.   Vous sélectionnez les modules à charger.

     5.   Vous fournissez un support contenant le système de base.

     6.   Vous redémarrez le système puis terminez sa configuration.

     7.   Vous installez selon vos désirs les logiciels et paquets
          supplémentaires.

     Lorsque vous ferez vos choix vous devez garder quelques faits à
     l'esprit.  Le premier concerne le noyau choisi.  Le noyau que vous
     utilisez pour le démarrage initial est le même que celui que votre
     système utilisera une fois qu'il sera configuré.  Comme les pilotes
     sont spécifiques à chaque noyau vous devez choisir le paquet contenant
     les pilotes qui correspondent à votre noyau.  Nous allons bientôt
     entrer dans les détails pour choisir le bon noyau, ou plutôt le bon
     jeu d'installation.

     Les différents noyaux présentent différentes possibilités en matière
     de réseau, ils vont donc limiter ou étendre vos choix de sources
     d'installation, en particulier au début du processus d'installation.

     Enfin les pilotes que vous choisirez de charger peuvent activer du
     matériel (par exemple des interfaces réseau, des contrôleurs de disque
     dur) ou des systèmes de fichiers (par exemple NTFS ou NFS)
     additionnels.  Ainsi vos choix en matière de support d'installation
     s'en trouveront élargis.


5.2. Choisir le Bon Jeu d'Installation
--------------------------------------

     Votre matériel vous dictera votre choix d'installation.  Choisissez le
     répertoire correspondant à votre architecture, lisez la documentation,
     puis continuez.

     Si vous démarrez à partir d'un CD, les différents CDs utilisent des
     jeux d'installation différents.  Consultez la documentation de votre
     CD pour plus d'informations.  Details on kernel arrangement for
     specific CDs needed.


5.3. Sources d'Installation pour les Différents Stades de l'Installation
------------------------------------------------------------------------

     Cette section indique le type de matériel qui _devrait marcher_, et
     normalement _marchera_ aux différents stades de l'installation.  Il
     n'est pas garanti que tout le matériel du type indiqué marchera avec
     tous le noyaux.  Par exemple les disques RAID ne seront pas
     accessibles tant que vous n'aurez pas chargé les pilotes adéquats.

5.3.1. Choix du support de démarrage initial
--------------------------------------------

     Le démarrage initial du système d'installation est probablement
     l'étape la plus particulière.  Le chapitre suivant fournit des détails
     supplémentaires, mais vos choix sont généralement les suivants:

        * La Rescue Floppy (notez que les installations utilisant `MILO'
          comme lanceur nécessitent plusieurs disques pour démarrer -
          consultez Chapitre 6, `Lancement du système d'installation' pour
          plus d'information)

        * un CD-ROM amorçable

        * à travers un réseau, en utilisant TFTP

5.3.2. Sources d'Installation et Etapes d'Installation
------------------------------------------------------

     Le tableau suivant indique les sources d'installation que vous pouvez
     utiliser à chaque étape du processus d'installation.  Les colonnes
     représentent les différents stades de l'installation classés
     chronologiquement de gauche à droite.  La colonne de droite contient
     les sources d'installation.  Une cellule vide indique que la source
     n'est pas disponible à ce stade; `O' indique qu'elle l'est, et `S'
     signifie qu'elle est disponible dans certains cas.

          Boot | Image Noyau  | Pilote  | Système de  | Paquets  | Source
               |              |         |    Base     |          |
          -----+--------------+---------+-------------+----------+------------
           S   |              |         |             |          | tftp
           S   |     O        |   O     |     O       |          | disquette
           S   |     O        |   O     |     O       |   O      | CD-ROM
           S   |     O        |   O     |     O       |   O      | disque dur
               |     O        |   O     |     O       |   O      | NFS
               |              |   S     |     O       |   O      | LAN
               |              |         |             |   O      | PPP

     Par exemple le tableau nous montre que PPP ne peut être utilisé au
     cours du processus d'installation que pour l'installation de paquets.

     Il est à noter que l'on ne vous demandera de choisir une source
     d'installation pour le noyau et les pilotes que pour certaines
     méthodes d'installation.  Si vous amorcez à partir d'un CD-ROM ces
     éléments seront récupérés sur le CD.  Le point important à retenir est
     que _dès que vous avez amorcé à partir d'une disquette vous pouvez
     immédiatement changer pour un support d'installation plus performant_.
     Toutefois, rappelez-vous que vous ne _devez_ pas mélanger les
     différents jeux d'installation, par exemple en utilisant une Rescue
     Floppy provenant d'une architecture et des Driver Floppies d'une autre
     architecture.

     La colonne `Boot' (démarrage) est toute marquée `S' parce que les
     supports pour l'amorçage varient beaucoup d'une architecture à
     l'autre.

     Les lignes `LAN' et `PPP' font référence à des transferts de fichiers
     par internet (FTP, HTTP, et autres) à travers un réseau Ethernet ou
     une ligne de téléphone.  En général ces méthodes ne sont pas
     disponibles mais certains noyaux vous permettent de les utiliser plus
     tôt au cours de l'installation.  Les utilisateurs experts peuvent
     utiliser ces connexions pour monter des disques et réaliser d'autres
     opérations pour accélérer le processus.  Fournir de l'aide pour de
     tels cas dépasse le cadre de ce document.

5.3.3. Recommandations
----------------------

     Récupérez un jeu de CDs Debian GNU/Linux.  Démarrez à partir de ces
     CDs si vous le pouvez.

     Si vous lisez ces lignes c'est probablement que vous ne pouvez ou ne
     voulez pas.  Si c'est juste que votre lecteur de CD-ROM n'est pas
     amorçable alors vous pouvez récupérer sur le CD les fichiers
     nécessaire à l'amorçage initial et réaliser des disquettes, ou alors
     amorcer à partir d'un autre système d'exploitation.

     Si cela ne marche pas, vous avez peut être un système d'exploitation
     existant avec de l'espace libre sur votre disque.  Le début du
     processus d'installation peut lire beaucoup de systèmes de fichiers
     (NTFS étant une exception remarquable --- vous devez charger les
     pilotes appropriés).  S'il peut lire le vôtre, alors vous devriez
     télécharger la documentation, les images pour l'amorçage initial, et
     les utilitaires.  Ensuite récupérez les archives des pilotes
     appropriés en un seul fichier, et le système de base en un seul
     fichier également.  Réalisez votre démarrage initial, puis précisez au
     programme d'installation où se trouvent les fichiers que vous avez
     téléchargés quand il vous le demande.

     Ce ne sont que des suggestions.  Vous devriez choisir la source
     d'installation qui est la plus pratique pour vous.  Les disquettes ne
     sont ni pratiques, ni fiables, alors nous vous encourageons de vous en
     débarrasser le plus vite possible.  Néanmoins, en comparaison d'un
     amorçage à partir d'un système d'exploitation existant elles
     fournissent un environnement plus propre et un chemin plus simple,
     ainsi elles sont appropriées pour le démarrage initial, si votre
     système le permet.


5.4. Description des fichiers du système d'installation
-------------------------------------------------------

     Cette section contient une liste annotée des fichiers que vous
     trouverez dans le répertoire `disks-alpha'.  Vous n'aurez pas
     forcément besoin de les charger tous; cela dépend du support de
     démarrage et d'installation du système de base que vous avez choisi.

     La plupart des fichiers sont des images de disquettes; c'est-à-dire un
     fichier que l'on peut écrire sur une disquette pour créer les
     disquettes nécessaires.  Ces images, de manière évidente, dépendent de
     la taille de la disquette cible.  Par exemple, 1.44 Mo est la taille
     normale pour les disquettes standards 3.5 pouces.  C'est la seule
     taille de disquette supportée par votre architecture.  Les images des
     disquettes 1.44 Mo se trouvent dans le répertoire `images-1.44'.

     Si vous utilisez un navigateur web sur un ordinateur en réseau pour
     lire ce document, vous pouvez probablement récupérer les fichiers en
     sélectionnant leur nom dans votre navigateur web.  En fonction de
     votre navigateur vous aurez peut être à faire une manipulation
     spéciale pour télécharger directement dans un fichier, en mode
     binaire.  Par exemple, dans Netscape vous devez maintenir la touche
     shift enfoncée quand vous cliquez sur l'URL pour récupérer le fichier.
     Les fichiers peuvent être téléchargés depuis les URL de ce document,
     ou vous pouvez les récupérer depuis
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-alpha/current/,
     ou du répertoire correspondant de n'importe lequel des mirroirs Debian
     (http://www.debian.org/distrib/ftplist)

5.4.1. Documentation
--------------------

     _Manuel d'Installation:_
     install.fr.txt
     install.fr.html
     install.fr.pdf
          Le fichier que vous lisez actuellement, au format ASCII brut,
          HTML ou PDF.

     _Pages de Manuel des Programmes de Partitionnement:_
     fdisk.txt
     cfdisk.txt
          Instructions pour utiliser vos programmes de partitionnement
          disponibles.

     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/base-contents.txt
          Liste du contenu du système de base.

     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/md5sum.txt
          Liste les comptes-rendus MD5 pour les fichiers binaires.  Si vous
          avez le programme `md5sum', vous pouvez vérifier que vos fichiers
          ne sont pas corrompus en exécutant `md5sum -v -c md5sum.txt'.

5.4.2. Fichiers pour le Démarrage Initial du Système
----------------------------------------------------

     _Les images Rescue Floppy :_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/jensen/images-1.44/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/nautilus/images-1.44/rescue.bin
          Ce sont les images de la disquette Rescue Floppy.  Elle est
          utilisée pour la mise en place initiale et en cas d'urgence, si à
          l'avenir pour une raison ou pour une autre votre système ne
          s'amorce pas.  Ainsi il est recommandé d'écrire l'image de
          disquette sur une disquette même si vous n'utilisez pas de
          disquettes pour l'installation.

          Sélectionnez l'image de disquette pour votre sous-architecture
          supportée, comme indiqué dans Section 2.1.2, `Support pour les
          CPU, cartes mères et cartes vidéos'.

     _Image(s) racine:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/root.bin
          Ce fichier contient une image du système de fichiers temporaire
          qui est chargé en mémoire lorsque vous amorcez la Rescue Floppy.
          Il est utilisé pour les installations à partir d'un CD-ROM, d'un
          disque dur et de disquettes.

     _Noyau Linux:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/linux
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/jensen/linux
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/nautilus/linux
          C'est l'image du noyau Linux qui sera utilisée pour les
          installations depuis un disque dur et depuis un CD.  Vous n'en
          avez pas besoin si vous installez à partir de disquettes.

     _images de démarrage TFTP_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/tftpboot.img
          Images de démarrage utilisée pour démarrer par le réseau,
          consultez Section 6.5, `Installation à partir de TFTP'.  En
          général, elles contiennent le noyau Linux et le système de
          fichier racine `root.bin'.

5.4.3. Fichiers de Pilotes
--------------------------

     Ces fichiers contiennent les modules du noyau ou les pilotes, pour
     toutes les sortes de matériel qui ne sont pas nécessaires à l'amorçage
     initial.  L'installation des pilotes dont vous avez besoin se fait en
     deux étapes: d'abord vous identifiez l'archive de pilotes que vous
     souhaitez utiliser, puis vous sélectionnez les pilotes que vous
     voulez.

     Rappelez vous que votre archive de pilotes doit être cohérente avec le
     choix de votre noyau initial.

     _images Driver Floppies :_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/jensen/images-1.44/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/nautilus/images-1.44/driver-1.bin
          Ce sont les images des disques Driver Floppies

     _archive Driver Floppies_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/drivers.tgz
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/jensen/drivers.tgz
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/nautilus/drivers.tgz
          Si vous n'êtes pas limité aux disquettes, choisissez l'un de ces
          fichiers.

5.4.4. Fichiers du Système de Base
----------------------------------

     Le ``système de base Debian'' est un jeu de paquets central qui sont
     requis pour faire tourner Debian de manière minimale et autonome.  Un
     fois que cous avez installé et configuré le système de base, votre
     machine peut ``se débrouiller toute seule''.

     _Images du Système de Base:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/base2_2.tgz
     ou
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-5.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-6.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-7.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-8.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-9.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-10.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-11.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-12.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-13.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-14.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-15.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-alpha/current/images-1.44/base-16.bin
          Ces fichiers contiennent le système de base qui sera installé sur
          votre partition Linux durant la procédure d'installation.  C'est
          le strict minimum nécessaire pour que vous puissiez être capable
          d'installer le reste des paquets.  Le fichier
          `http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-alpha/current/base2_2.tgz'
          est utilisé pour les installations sans disquettes, i.e., CD-ROM,
          disque dur ou NFS.

     Nous allons maintenant tourner notre attention sur des types
     particuliers de sources.  Par commodité l'ordre retenu est le même que
     pour le tableau présentant les différentes sources disponibles pour
     l'installation.


5.5. TFTP
---------

     Un démarrage à partir d'un réseau nécessite que votre connexion réseau
     soit supportée par les disquettes de démarrage, un serveur BOOTP, et
     un serveur TFTP.  Cette méthode d'installation est décrite dans
     Section 6.5, `Installation à partir de TFTP'.


5.6. Disquettes
---------------

5.6.1. Fiabilité des Disquettes
-------------------------------

     Le problème numéro un des personnes installant Debian pour la première
     fois semble être celui de la fiabilité des disquettes.

     La Rescue Floppy est la disquette qui pose le plus de problèmes, car
     elle est lue directement par le matériel avant l'amorçage de Linux.
     Souvent le matériel ne lit pas de manière aussi fiable que le pilote
     du lecteur de disquettes de Linux et peut s'arrêter simplement sans
     afficher de message d'erreurs s'il lit des données incorrectes.  Il
     peut aussi y avoir des problèmes avec la Driver Floppies et les
     disquettes de base, lesquelles se signalent par une série de messages
     d'erreurs de type entrées/sorties (disk I/O errors).

     Si votre installation s'arrête sur une disquette particulière, la
     première chose que vous devriez faire est de télécharger à nouveau
     l'image de la disquette et de l'écrire sur une disquette _différente_.
     Reformater simplement l'ancienne disquette peut ne pas être suffisant,
     même en l'absence de message d'erreur pendant le formatage.  Il est
     parfois judicieux d'essayer d'écrire la disquette à partir d'un autre
     système.

     Un utilisateur a signalé qu'il a dû écrire le fichier image à _trois_
     reprises avant qu'une disquette fonctionne et qu'ensuite tout s'était
     bien passé avec cette troisième disquette.

     D'autres utilisateurs ont rapporté que simplement réamorcer plusieurs
     fois avec la même disquette dans le lecteur de peut conduire à un
     amorçage réussi.  Tout ceci est dû à des bogues au niveau matériel ou
     au niveau du BIOS du lecteur de disquettes.

5.6.2. Démarrer à partir de disquettes
--------------------------------------

     Le démarrage à partir de disquettes est supporté par presque toutes
     les plateformes.  Review and integrate the 2 discussions for m68k.

     Pour démarrer à partir de disquettes, téléchargez tout simplement les
     images Rescue Floppy et Driver Floppies .

     Si vous en avez besoin, vous pouvez aussi modifier la Rescue Floppy;
     consultez Section 9.3, `Remplacer le noyau de la Rescue Floppy'.

     L'image du système de fichier racine ne tenant pas sur la Rescue
     Floppy vous aurez également besoin d'écrire l'image de la racine sur
     une disquette.  Vous pouvez créer cette disquette de la même façon que
     les autres images sont écrites sur disquette.  Un fois que le noyau a
     été chargé à partir de la Rescue Floppy on vous demandera le disque
     racine.  Insérez cette disquette et continuez.

     Sur Alpha, si vous décidez de démarrer depuis le BIOS d'une console
     ARC en utilisant `MILO', vous aurez aussi besoin de récupérer MILO et
     LINLOAD.EXE et de les écrire sur une disquette formatée au format DOS
     FAT.  Consultez Section 6.6, `Firmware Console Alpha' pour plus
     d'informations sur les BIOS et chargeurs Alpha.

     Les binaires MILO sont spécifiques à chaque plate-forme.  Consultez
     Section 2.1.2, `Support pour les CPU, cartes mères et cartes vidéos'
     pour déterminer l'image MILO qui convient à votre Alpha.


5.7. Installation du système de base à partir de disquettes
-----------------------------------------------------------

     REMARQUE : ce n'est pas une méthode recommandée pour installer Debian,
     car les disquettes sont généralement le type de support le moins
     fiable.  C'est seulement recommandé si vous n'avez aucun système de
     fichiers sur aucun des disques durs de votre système.

     Il faut réaliser ces étapes:

     1.   Obtenir les images de ces disques (ces fichiers sont décrits plus
          en détail dans Section 5.4, `Description des fichiers du système
          d'installation'):

             * Une image de Rescue Floppy

             * Les binaires de MILO et LINLOAD.EXE ainsi qu'une disquette
               formatée au format DOS FAT, si vous choisissez de démarrer
               depuis une console ARC.  LINLOAD.EXE est indépendant de la
               plateforme, mais MILO est spécifique du modèle de l'Alpha
               que vous utilisez.  Consultez Section 2.1.2, `Support pour
               les CPU, cartes mères et cartes vidéos' pour plus
               d'informations sur les différentes plateformes Alpha.

             * les images des Driver Floppies

             * les images des disquettes du système de base, par exemple
               `base-1.bin', `base-2.bin', etc.

             * et une image du système de fichier racine

     2.   Trouvez suffisamment de disquettes pour toutes les images que
          vous avez besoin d'écrire.

     3.   Créez les disquettes, comme décrit dans Section 5.7.1, `>Création
          des disquettes à partir des fichiers ima ges'.

     4.   Insérez la Rescue Floppy dans le lecteur de disquettes, et
          redémarrez l'ordinateur.

     5.   Reportez-vous à Chapitre 6, `Lancement du système
          d'installation'.

5.7.1. >Création des disquettes à partir des fichiers ima ges
-------------------------------------------------------------

     Les images de disquettes sont des fichiers contenant une disquette
     complète sous forme _brute_.  Les images de disquettes, comme
     `rescue.bin', ne peuvent pas être copiées purement et simplement sur
     des disquettes.  On utilise un programme spécial pour écrire les
     fichiers d'images sur des disquettes en mode _brut_.  Ceci est
     nécessaire car une image est la représentation brute de la disquette ;
     il faut faire une _copie secteur par secteur_ des données du fichier
     sur la disqu ette.

     Il y a différentes techniques pour créer des disquettes à partir
     d'images, dépendant de votre plate-forme.  Cette section décrit la
     manière de créer des disquettes à partir d'images pour différentes
     plate-formes.

     Quelle que soit la méthode que vous utilisiez pour créer vos
     disquettes, pensez à mettre en place la languette de protection sur
     les disquettes une fois que vous les avez écrites, afin de vous
     assurer qu'elles ne seront pas endommagées involontairement.

5.7.1.1. Ecriture des images de disquettes à partir d'un système Linux ou
Un ix
----------------------------------------------------------------------------

     Pour écrire les fichiers images sur les disquettes, vous aurez
     probablement besoin des droits d'accès super-utilisateur (root) au
     système.  Placez une bonne disquette vierge dans le lecteur.  Puis
     tapez la commande

          dd if=<fichier> of=/dev/fd0 bs=1024 conv=sync ; sync

     où <fichier> est l'un des fichiers images.  `/dev/fd0' est le nom
     communément utilisé pour le périphérique lecteur de disquette, il peut
     être différent sur votre station de travail (sur Solaris, c'est
     `/dev/fd/0').  La commande peut vous faire revenir à l'invite avant
     qu'Unix ait fini d'écrire sur la disquette, donc surveillez le voyant
     du lecteur et assurez-vous que la lumière soit éteinte et que la
     disquette soit arrêtée avant de la retirer du lecteur.  Sur certains
     systèmes, vous devrez utiliser une commande spéciale pour éjecter la
     disquette du lecteur (sur Solaris, utilisez `eject', voir la page de
     manuel).

     Certains systèmes tentent de monter automatiquement toute disquette
     insérée dans le lecteur.  Vous allez devoir désactiver cette
     fonctionnalité avant de pouvoir écrire la disquette en _mode brut_
     (raw mode).  Malheureusement, la manière de faire ceci dépend de votre
     système d'exploitation.  Sur Solaris vous pouvez contourner la gestion
     du volume pour avoir un accès brut à la disquette.  D'abord,
     assurez-vous que la disquette est montée automatiquement (en utilisant
     `volcheck' ou une commande équivalente dans le gestionnaire de
     fichiers).  Puis utilisez une commande `dd' comme décrit précédemment,
     remplacez juste `/dev/fd0' par `/vol/rdsk/<floppy_name>' , où
     <floppy_name> est le nom donné à la disquette lors de son formatage
     (les disquettes non nommées s'appellent par défaut `unnamed_floppy').
     Sur les autres systèmes demandez à votre administrateur système.


5.8. CD-ROM
-----------

     Le démarrage par CD-ROM est l'une des manières les plus facile de
     faire l'installation.  Si vous n'avez pas de chance et que le noyau
     sur le CD-ROM ne fonctionne pas pour vous, vous devrez revenir à une
     autre technique.

     L'installation à partir d'un CD-ROM est décrite dans Section 6.4,
     `Installer à partir d'un CD-ROM'.

     Notez que certains lecteurs de CD peuvent nécessiter un pilote
     spécial, et donc être inaccessible aux premiers stades de
     l'installation.


5.9. Disque Dur
---------------

     Le démarrage à partir d'un système d'exploitation existant est souvent
     une option pratique; pour certains systèmes c'est la seule méthode
     d'installation supportée.  Cette méthode est décrite dans Section 6.3,
     `Démarrage à partir du disque dur'.

     Du matériel ou un système de fichiers exotiques peuvent rendre vos
     fichiers sur le disque dur inaccessibles aux premiers stades de
     l'installation.  S'ils ne sont pas supportés par le noyau Linux ils
     peuvent même être inaccessibles à la fin de l'installation!


5.10. Installation depuis NFS
-----------------------------

     À cause de la nature de cette méthode d'installation, seul le système
     de base peut être installé par NFS.  Vous aurez besoin de rendre
     localement disponible la Rescue Floppy et les Driver Floppies en
     utilisant une des méthodes ci-dessus.  Pour installer le système de
     base par NFS, vous allez devoir passer par l'installation normale
     telle qu'elle est expliquée dans Chapitre 7, `Utiliser `dbootstrap'
     pour la configuration initiale du système'.  N'oubliez pas d'insérer
     le module (pilote) de votre carte Ethernet et le module du système de
     fichier NFS.

     Lorsque `dbootstrap' vous demande où est situé le système de base
     (Section 7.14, ```Installer le système de base'''), vous devrez
     choisir NFS et suivre les instructions.


-------------------------------------------------------------------------------


6. Lancement du système d'installation
--------------------------------------

     Ce chapitre commence avec quelques informations générales sur le
     démarrage de Debian GNU/Linux, ensuite chaque section décrit une
     méthode particulière d'installation, pour finir par quelques conseils
     de dépannage.


6.1. Paramètres du démarrage
----------------------------

     Les paramètres de démarrage sont des paramètres pour le noyau Linux
     qui sont généralement utilisés pour s'assurer que certains
     périphériques sont correctement détectés.  La plupart du temps, le
     noyau auto-détecte les informations nécessaires concernant vos
     périphériques.  Cependant, dans certains cas, vous aurez à aider un
     peu le noyau.

     Selon la machine à partir de laquelle vous faites l'installation,
     différentes méthodes sont utilisées pour passer des paramètres au
     noyau.  Ces méthodes sont décrites plus bas, séparement pour chaque
     procédure d'installation.  Toutes les informations nécessaires sur les
     paramètres de démarrage sont disponibles dans le Linux BootPrompt
     HOWTO (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html); la
     présente section contient seulement un résumé des paramètres les plus
     utilisés.

     Si vous êtes en train d'essayer d'installer le système pour la
     première fois, utilisez les paramètres par défaut (c'est-à-dire,
     n'ajoutez aucun paramètre) et voyez si cela fonctionne correctement.
     Cela sera vraisemblablement le cas.  Sinon, vous pourrez redémarrer
     ultérieurement avec les paramètres appropriés à votre matériel.

     Lorsque le noyau démarre, un message `Memory: <avail>k/<total>k
     available' doit être affiché assez tôt durant le processus.  <total>
     doit correspondre à la quantité de mémoire vive (exprimée en
     kilo-octets) que contient votre machine.  Si la quantité de mémoire
     vive détectée ne correspond pas à la quantité de mémoire contenue dans
     votre machine, vous devrez utiliser le paramètre `mem=<ram>', où <ram>
     est la taille mémoire de votre machine, suivie par « k » pour
     kilo-octets ou « m » pour méga-octets.  Par exemple, `mem=65536k' et
     `mem=64m' sont équivalents pour forcer l'utilisation de 64 Mo de
     mémoire vive.

     Si votre moniteur est noir & blanc, utilisez le paramètre `mono'.
     Sinon, votre installation se fera en couleur, ce qui est l'option par
     défaut.

     Si vous démarrez avec une console série, en général, le noyau le
     détecte automatiquement.  Si vous avez une carte vidéo (framebuffer)
     et un clavier également connectés à l'ordinateur que vous voulez
     démarrer à l'aide de la console série, vous devrez peut-être passer
     l'option `console=<device>' au noyau, où <device> est votre interface
     série, c'est à dire quelque chose comme "ttyS0".

     De nouveau, tous les détails sur les paramètres de démarrage peuvent
     être trouvés dans le Linux BootPrompt HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html), y compris les
     astuces pour le matériel peu courant.  Quelques pièges courants sont
     inclus ci-dessous dans la section Section 6.10, `Dépannage en cas de
     probléme à l'amorçage'.

6.1.1. Arguments de `dbootstrap'
--------------------------------

     Le système d'installation reconnaît quelques arguments qui peuvent
     s'avérer utiles.

     quiet (silencieux)
          Cela entrainera le système d'installation à supprimer les
          messages de confirmation et à essayer de faire les choses
          correctement sans faire d'histoires.  Si vous êtes familier et à
          l'aise avec ce que le système d'installation va faire alors alors
          c'est une option intéressante pour rendre silencieux le
          processus.

     verbose (verbeux)
          Pose encore plus de questions qu'habituellement.

     debug (déboguer)
          Emet des messages de débogage supplémentaires dans le journal du
          système d'installation (consultez Section 7.1.1, `Utiliser le
          Shell et voir les messages systèmes'), incluant toutes les
          commandes exécutées.

     bootkbd=<...>
          Présélectionne le clavier que vous voulez utiliser, par exemple
          `bootkbd=qwerty/us'

     mono
          Utiliser le mode monochrome plutôt que couleur.


6.2. Comprendre les messages de démarrage du noyau
--------------------------------------------------

     Durant la séquence de démarrage, vous pourriez voir beaucoup de
     messages du genre `can't find something', ou `something not present',
     `can't initialize something', ou même `this device driver depends on
     something'.  La plupart de ces messages sont sans conséquence.  Vous
     les voyez parce que le noyau du système d'installation est conçu pour
     tourner sur des ordinateurs avec un grand nombre de périphériques très
     différents.  Evidemment, aucun ordinateur ne possède tous les
     périphériques possibles à la fois, et l'ordinateur pourrait se
     plaindre parce qu'il recherche un périphérique que vous ne possédez
     pas.  Vous pourriez également voir le système s'arrêter pendant un
     moment.  Cela arrive quand il attend une réponse d'un périphérique qui
     n'est pas présent sur votre système.  Si vous trouvez le temps de
     démarrage du système exagérément long, vous pouvez créer un noyau
     "personnalisé" plus tard (voyez Section 8.4, `Compiler un nouveau
     noyau').


6.3. Démarrage à partir du disque dur
-------------------------------------

     Dans certains cas, vous pourriez avoir envie de démarrer le système à
     partir d'un autre système d'exploitation existant.  Vous pouvez
     également démarrer le système d'autre façon et ensuite installer le
     système de base à partir du disque.

6.3.1. Installation à partir d'une partition Linux
--------------------------------------------------

     Vous pouvez installer Debian à partir d'une partition ext2fs ou Minix.
     Cette technique est tout à fait adaptée, si vous remplacez votre
     système Linux actuel par Debian, par exemple.

     Remarquez néanmoins que la partition _à partir de laquelle_ vous
     installez ne devrait pas être la même que celle _sur laquelle_ vous
     installez (par exemple, `/', `/usr', `/lib', etc.).

     Pour installer à partir d'une partition Linux existante, suivez les
     étapes suivantes :

     1.   Procurez les fichiers suivants et placez-les dans un répertoire
          de votre partition Linux:

             * une image Rescue Floppy voyez Section 5.4.2, `Fichiers pour
               le Démarrage Initial du Système'

             * une des archives Driver Floppies à partir de Section 5.4.3,
               `Fichiers de Pilotes'

             * http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-alpha/current/base2_2.tgz

     2.   Vous pouvez utiliser n'importe quelle autre méthode
          d'installation fonctionnelle quand vous installez à partir d'une
          partition.  Ce qui suit suppose que vous démarriez à partir de
          disquettes; cependant, n'importe quelle méthode de démarrage peut
          être utilisée.

     3.   Créez la Rescue Floppy comme expliqué dans Section 5.7.1,
          `>Création des disquettes à partir des fichiers ima ges'.
          Remarquez que vous n'avez pas besoin de Driver Floppies.

     4.   Insérez la Rescue Floppy dans le lecteur de disquette et
          redémarrez l'ordinateur.

     5.   Passez à Chapitre 6, `Lancement du système d'installation'.


6.4. Installer à partir d'un CD-ROM
-----------------------------------

     Si vous avez un CD bootable, et si votre architecture et votre système
     supportent le démarrage à partir d'un CD-ROM, vous n'avez pas besoin
     de disquettes.  Démarrer à partir d'un CD-ROM sur Alpha est un peu
     plus compliqué que sur i386.  Cependant, la réduction du nombre de
     disquettes nécessaires rend la chose intéressante.  Voyez Chapitre 6,
     `Lancement du système d'installation' pour plus d'infos sur la façon
     de démarrer les systèmes Alpha à partir de disquettes.

     Même si vous ne pouvez pas démarrer à partir du CD-ROM, vous pouvez
     installer le système de base Debian à partir du CD-ROM.  Il suffit de
     démarrer en utilisant un autre média, tel que les disquettes.  Au
     moment d'installer le système de base et les paquetages
     supplémentaires, indiquez au système d'installation le lecteur de
     CD-ROM, comme décrit dans Section 7.14, ```Installer le système de
     base'''.


6.5. Installation à partir de TFTP
----------------------------------

     Vous devez mettre sur pied un serveur BOOTP et un serveur TFTP.

     BOOTP est un protocole IP qui informe un ordinateur de son adresse IP
     et d'où sur le reseau il peut obtenir une "boot image".  Contrairement
     à l'Open Firmware qu'on trouve sur les stations Sparc et PowerPC, la
     console SRM n'utilise _pas_ RARP pour obtenr son adresse IP, et vous
     devez donc utiliser BOOTP pour un démarrage réseau de votre Alpha.
     Vous pouvez également entrer directement la configuration IP de vos
     interfaces réseau dans la console SRM.  [1]

     Le Trivial File Transfer Protocol (TFTP) est utilisé pour servir au
     client une image de démarrage.  Théoriquement, n'importe quel serveur,
     sur n'importe quelle plate-forme, qui implémente ces protocoles peut
     être utilisé.  Dans les exemples de cette section, nous fournissons
     les commandes pour SunOS 4.x, SunOS 5.x (c-à-d Solaris), et GNU/Linux.

[1]  Les systèmes Alpha peuvent aussi être démarrés à partir du réseau en
     utilisant DECNet MOP (Maintenance Operation Protocol), mais ceci n'est
     pas repris ici. Votre représentant local OpenVMS sera certain heureux
     de vous assister si vous avez un besoin impérieux d'utiliser MOP pour
     démarrer Linux sur votre Alpha. 

6.5.1. Configurer le serveur BOOTP
----------------------------------

     Il y a 2 serveurs BOOTP disponibles pour GNU/Linux, le bootpd CMU et
     le dhcpd ISC, qui se trouvent dans les paquetages `bootp' et `dhcp'
     sur Debian GNU/Linux.

     Pour utiliser le bootpd CMU, vous devez d'abord "dé-commenter" (ou
     ajouter) la ligne nécessaire dans `/etc/inetd.conf'.  Sur Debian
     GNU/Linux, vous pouvez lancer `update-inetd --enable bootps', puis
     `/etc/init.d/inetd reload'.  Ailleurs, la ligne en question devrait
     être :

bootps         dgram   udp     wait    root    /usr/sbin/bootpd        bootpd -i -t 120

     Ensuite, vous devez créer un fichier `/etc/bootptab'.  Celui a le même
     format un peu cryptographique que les vieux bons fichiers BSD
     printcap(5), termcap(5) et disktab(5).  Voyez la page de manuel
     bootptab(5) pour plus d'informations.  Pour le bootpd CMU, vous aurez
     besoin de connaître l'adresse hardware (MAC) du client.

     Au contraire, configurer BOOTP avec le `dhcpd' d'ISC est vraiment
     facile, parce qu'il traite les clients BOOTP comme une classe
     apparentée aux clients DHCP.  Vous n'avez pas vraiment besoin de
     connaître l'adresse hardware (MAC) du client, à moins que vous vouliez
     spécifier des options particulières, du genre fichier image de
     démarrage ou chemin NFS, client par client; ou que vous vouliez
     attribuer des adresses IP toujours identiques à vos clients, en
     utilisant BOOTP et/ou DHCP.  Ajoutez simplement la directive `allow
     bootp' au bloc de configuration relatif au client particulier, et
     redémarrez `dhcpd' avec `/etc/init.d/dhcpd restart'.

6.5.2. Mettre en marche le serveur TFTP
---------------------------------------

     Pour mettre le serveur TFTP en route, vous devrez d'abord vous assurer
     que `tftpd' tourne.  Cela est généralement réalisé en mettant la ligne
     suivante dans `/etc/inetd.conf' :

          tftp dgram udp wait root /usr/etc/in.tftpd in.tftpd /tftpboot

     Regardez dans ce fichier et essayez de retenir quel répertoire est
     utilisé comme argument de `in.tftpd'; vous en aurez besoin par la
     suite.  L'argument `-l' permet à certaines version de `in.tftpd' de
     "loguer" tous les requêtes dans les logs du système; c'est très
     pratique pour diagnostiquer des erreurs de démarrage.  Si vous
     modifiez le fichier `/etc/inetd.conf', vous devrez notifier au
     programme `inetd' qui tourne, que le fichier a changé.  Sur une
     machine Debian, exécutez `/etc/init.d/netbase reload' (pour potato/2.2
     et systèmes plus récents, utilisez `/etc/init.d/inetd reload'); sur
     d'autres machines, retrouvez l'ID de processus de `inetd' et exécutez
     `kill -HUP <inetd-pid>'.

6.5.3. Mettre des images TFTP en place
--------------------------------------

     Ensuite, placez l'image de démarrage TFTP dont vous avez besoin, telle
     qu'on la trouve dans Section 5.4, `Description des fichiers du système
     d'installation', dans le répertoire d'image de démarrage de `tftpd'.
     En général, ce répertoire se trouve dans `/tftpboot'.  Ensuite, vous
     devrez créer un lien symbolique entre ce fichier et le fichier
     spécifique que `tftpd' utilise pour démarrer un client particulier.
     Malheureusement, le nom du fichier est déterminé par le client TFTP,
     et il n'y a pas vraiment de standards.

     Souvent, le fichier que recherche le client TFTP sera
     <ip-client-en-hexa-architectureclient>.  Pour calculer
     <ip-client-en-hexa>, prendre chaque octet de l'adresse IP du client et
     la convertir en hexadécimal.  Si vous avez un ordinateur à portée de
     main avec le programme `bc', vous pouvez l'utiliser : exécutez d'abord
     la commande `obase=16' pour mettre la sortie en hexadécimal, ensuite
     entrez les parties de l'adresse IP l'une après l'autre.  En ce qui
     concerne <architectureclient>, essayez quelques valeurs.

     Sur Alpha, vous devez spécifier le nom de fichier (comme chemin
     relatif, par rapport au répertoire d'image de démarrage) en passant
     l'argument `-file' à la commande SRM `boot', ou en utilisant la
     variable d'environnement `BOOT_FILE'.  Alternativement, le nom du
     fichier peut être donné par BOOTP (avec le dhcpd d'ISC, utilisez la
     directive `filename').  Contrairement à Open Firmware, il n'y a _pas
     de fichier par défaut_ sous SRM, vous _devez_ donc spécifier un nom de
     fichier par une de ces méthodes.

     Une fois que vous avez déterminé le nom, créez le lien comme suit :
     `ln /boot/tftpboot.img /boot/<file-name>'.  Avec SRM, les interfaces
     Ethernet sont nommées avec le préfixe `ewa', et peuvent être vues avec
     la commande `show dev', comme ceci (légerement édité) :

          >>>show dev
          ewa0.0.0.9.0               EWA0              08-00-2B-86-98-65
          ewb0.0.0.11.0              EWB0              08-00-2B-86-98-54
          ewc0.0.0.2002.0            EWC0              00-06-2B-01-32-B0

     Donc, pour démarrer à partir de la 1e interface Ethernet, on taperait
     :

          >>>boot ewa0

     Si vous voulez utiliser une console série, vous _devez_ passer le
     paramètre `console=' au noyau.  Ce peut être fait en utilisant
     l'argument `-flags' avec la commande SRM `boot'.  Les ports séries
     sont nommés de la même façon que leur fichier correspondant dans
     `/dev'.  Par exemple, pour démarrer à partir de `ewa0' et utiliser une
     console sur le premier port série, vous taperez :

          >>>boot ewa0 -flags console=ttyS0

     _PAS ENCORE ECRIT_

6.5.4. Installation avec TFTP et NFS Root
-----------------------------------------

     C'est plus proche de "installation tftp avec peu de mémoire" parce que
     vous ne voulez pas charger de ramdisk, mais démarrer à partir du
     système de fichier nfs-root que vous venez de créer.  Vous devez alors
     remplacer le lien symbolique vers l'image tftpboot par un lien vers
     l'image du noyau (c-à-d linux-a.out).


6.6. Firmware Console Alpha
---------------------------

     Le firmware console est stocké dans une ROM flash et démarré quand le
     système Alpha est lancé ou redémarré.  Il y a 2 types de
     spécifications console utilisés sur les systèmes Alpha, et donc 2
     classes de firware console disponibles :

        * _Console SRM_, basée sur les spécifications Alpha Console
          Subsystem, qui fournit un environnement d'exploitation pour les
          systèmes d'exploitations OpenVMS, Tru64, UNIX et Linux.

        * _Console ARC, AlphaBIOS ou ARCSBIOS_, basée sur la spécification
          Advanced RISC Computing (ARC), qui fournit un environnement
          d'exploitation pour Windows NT.

     Du point de vue de l'utilisateur, la différence la plus importante
     entre SRM et ARC et que le choix de la console réduit les possibilités
     de partitionnement du disque dur à partir duquel vous voulez démarrer.

     ARC vous oblige à utiliser une table de partition MS-DOS (celle crée
     par `cfdisk' pour le disque de démarrage.  Donc, les partitions MS-DOS
     sont les partitions "native" quand on démarre sous ARC.  En fait,
     comme AlphaBIOS contient un utilitaire de partitionnement de disque,
     vous préférerez peut-être partitionner vos disques à partir des menus
     du firmware avant d'installer Linux.

     A l'opposé, SRM est _incompatible_ avec les tables de partition
     MS-DOS.  [1] Comme Tru64 Unix utilise le format de disque BSD,
     celui-ci est le format de partition "natif" pour les installations
     SRM.

     Etant donné que GNU/Linux est le seul système d'exploitation sur Alpha
     qui peut être lancé à partir des deux types de console, votre choix
     dépendra également des autres systèmes d'exploitation que vous voulez
     aussi faire tourner sur votre machine.  Tous les autres systèmes
     d'exploitation de type Unix (Tru64 Unix, FreeBSD, OpenBSD et NetBSD)
     et OpenVMS ne peuvent être lancés que de SRM, alors que Windows NT ne
     peut être lancé que d'ARC.

     La table suivante résume les combinaisons type/console disponibles et
     supportées (voyez Section 2.1.2, `Support pour les CPU, cartes mères
     et cartes vidéos' pour les noms de type de système).  Le mot "ARC"
     ci-dessous recouvre toute console compatible ARC.

          Système        Console Supportée
          =======        =================
          alcor          ARC ou SRM
          avanti         ARC ou SRM
          book1          SRM uniquement
          cabriolet      ARC ou SRM
          dp264          SRM uniquement
          eb164          ARC ou SRM
          eb64p          ARC ou SRM
          eb66           ARC ou SRM
          eb66p          ARC ou SRM
          jensen         SRM uniquement
          lx164          ARC ou SRM
          miata          ARC ou SRM
          mikasa         ARC ou SRM
          mikasa-p       SRM uniquement
          nautilus       ARC uniquement (voyez le manuel de la carte mère)
          noname         ARC ou SRM
          noritake       SRM uniquement
          noritake-p     SRM uniquement
          pc164          ARC ou SRM
          rawhide        SRM uniquement
          ruffian        ARC uniquement
          sable          SRM uniquement
          sable-g        SRM uniquement
          sx164          ARC ou SRM
          takara         ARC ou SRM
          xl             ARC uniquement
          xlt            ARC ou SRM

     En général, aucune de ces consoles ne peur démarrer Linux directement,
     vous avez donc besoin de l'aide d'un "bootloader" intermédiaire.  On
     utilise principalement deux de ces chargeurs sous Linux : `MILO' et
     `aboot'.

     `MILO' est en soi une console, qui remplace ARC ou SRM en mémoire.
     `MILO' peut être lancé aussi bien depuis ARC et SRM et représente la
     seule façon de démarrer Linux depuis la console ARC.  `MILO' dépend de
     votre plate-forme (un `MILO' différent existe pour chaque système) et
     n'existe que pour les systèmes pour lesquels est indiqué un support
     ARC dans le tableau ci-dessus.  Reportez-vous également au
     (malheureusement un peu dépassé) MILO HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/MILO-HOWTO.html).

     `aboot' est un petit chargeur de démarrage indépendant de la
     plate-forme, qui ne tourne que pour SRM.  Reportez-vous au
     (maheureusement aussi un peu dépassé) SRM-HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/SRM-HOWTO/) pour plus d'infos sur
     `aboot'.

     Trois scénarios sont donc possibles, selon le firmware console du
     système et selon que `MILO' soit disponible :

          SRM -> aboot
          SRM -> MILO
          ARC -> MILO

     La carte-mère UP1000 (sous-architecture 'nautilus') de Alpha
     Processors, Inc.  est différente de toutes les autres, parce qu'elle
     utilise un chargeur de démarrage spécifique à l'API, qui tourne sous
     firmware AlphaBIOS.  Il n'y a pas (encore) de disques d'installation
     disponibles pour la UP1000, mais vous devriez être capable de faire
     une installation en démarrant un noyau "générique" ou "nautilus" avec
     le root.bin des disques d'installation, en suivant les instructions du
     manuel.

     Vu que `MILO' n'est pas disponible pour tous les systèmes Alpha
     actuellement en production (à la date de Février 2000), et comme il
     n'est plus nécessaire d'acheter une licence Unix OpenVMS ou Tru64 pour
     avoir un firmware SRM sur vos vieux Alpha, il est recommandé
     d'utiliser SRM et `aboot' pour les nouvelles installations de
     GNU/Linux, à moins que vous ne vouliez un double démarrage avec
     Windows NT ou que vous n'ayez des disques partitionnés au format
     DOSdéjà installés.

     La majorité des AlphaServers et tous les serveurs et stations de
     travail actuels contiennent SRM et AlphaBIOS dans leur firmware.  Pour
     les machines "half-flash", tels que les différentes cartes
     d'évaluation, il est possible de passer d'une version à l'autre en
     reflashant le firmware.  Il est également possible, une fois que SRM
     est installé, de faire tourner ARC/AlphaBIOS à partir d'une disquette
     (en utilisant la commande 'arc').

     Comme pour les autre architectures, vous devriez installer la version
     la plus récente de firmware [2] avant d'installer Debian.  Pour Alpha,
     les mises à jour de firmware sont disponibles depuis les Alpha
     Firmware Updates (http://ftp.digital.com/pub/DEC/Alpha/firmware/).

[1]  Plus spécifiquement, le format du bootsector dont a besoin le Console
     Subsytem Specification est en conflit avec le placement de la table de
     partitionnement DOS. 

[2]  Sauf sur Jensen, où Linux n'est pas supporté sur les versions de
     firmware postérieures à 1.7 - voyez
     http://www.alphalinux.org/faq/FAQ-9.html pour plus d'infos 


6.7. Démarrez à partir de la console SRM
----------------------------------------

     A l'invite SRM (`>>>'), tapez la commande suivante :

          >>> boot dva0 -flags 0

     en remplaçant éventuellement `dva0' par le nom du périphérique.  En
     général, `dva0' est le lecteur de disquettes; tapez

          >>> show dev

     pour voir la liste des périphériques (par ex., si vous voulez démarrer
     à partir d'un CD).  Remarquez que si vous démarrez avec MILO,
     l'argument `-flags' est ignoré et vous pouvez simplement taper `boot
     dva0'.

     Si tout fonctionne bien, vous devriez voir le démarrage du noyau
     Linux.

     Si vous voulez passer des paramètres au noyau en utilisant `aboot',
     utilisez la commande suivante :

          >>> boot dva0 -file linux.gz -flags
          "root=/dev/fd0 load_ramdisk=1 arguments"

     (tapé sur une ligne), en substituant, si nécessaire, `dva0' par le nom
     du périphérique de démarrage SRM, `fd0' par le périphérique de
     démarrage de Linux et `arguments' par les paramètres du noyau.

     Si vous voulez spécifier des paramètres au noyau en démarrant avec
     `MILO', vous devez interrompre le démarrage une fois que vous êtes
     dans MILO.  Voyez Section 6.9, `Démarrage avec MILO'.


6.8. Démarrage à partir de la console ARC ou AlphaBIOS
------------------------------------------------------

     Dans le menu OS Selection, choisissez `linload.exe' comme chargeur de
     démarrage (boot loader), et `milo' comme OS Path.  Démarrez en
     utilisant l'entrée nouvellement créée.


6.9. Démarrage avec MILO
------------------------

     Pour lancer la procédure d'installation, entrez la commande suivante à
     l'invite MILO :

          MILO> boot fd0:linux.gz root=/dev/fd0 load_ramdisk=1

     Si vous démarrez à partir d'autre chose que d'une disquette, remplacez
     `fd0' par le nom de périphérique approprié dans l'exemple ci-dessus.
     La commande `help' peut vous apporter quelques infos sur la commande
     MILO.


6.10. Dépannage en cas de probléme à l'amorçage
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     Si vous rencontrez des problèmes ou si le noyau plante pendant la
     phase d'amorçage, ou ne reconnaît pas certains de vos périphériques ou
     encore si certains de vos lecteurs ne sont pas reconnus correctement,
     la première chose à faire est de vérifier ou modifier les paramètres
     de démarrage (voir Section 6.1, `Paramètres du démarrage').

     Souvent, les problèmes peuvent être résolus en enlevant certains
     périphériques et en tentant d'amorcer à nouveau.

     Si vous avez toujours des problèmes, soumettez un rapport de bogue.
     Envoyez un email à <submit@bugs.debian.org> (en anglais).  Vous
     _devez_ inclure les lignes suivantes au tout début de votre message:

          Package: boot-floppies
          Version: <version>

     Assurez-vous que vous avez remplacé le champ <version> par le numéro
     de version des disquettes d'installation que vous utilisez.  Si vous
     ne connaisez pas le numéro de _version_, utilisez la date à laquelle
     vous avez téléchargé les disquettes et incluez le nom de la
     distribution (i.e., « stable », « frozen »).

     Vous devez également inclure les informations suivantes dans votre
     rapport de bogue :

architecture:  alpha
modèle:        <marque et modèle de votre ordinateur>
mémoire:       <taille de votre mémoire RAM>
scsi:          <nom de votre contrôleur SCSI, si vous en possédez un>
cd-rom:        <modèle de votre CD-ROM et son interface, i.e., ATAPI>
carte réseau:  <modèle et marque de votre carte réseau si vous en possédez une>
pcmcia:        <détails de vos périphériques PCMCIA>

     Suivant la nature du bogue, il peut également être utile de donner le
     modèle du disque dur, sa capacité et votre modèle de carte vidéo.

     Dans votre rapport de bogue, décrivez précisement quel est votre
     problème, en incluant les dernières lignes affichées par le noyau dans
     le cas ou le noyau « plante » au début de l'installation.  Décrivez
     les étapes qui vous ont amené au problème sur lequel vous butez.


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7. Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale du système
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7.1. Introduction à `dbootstrap'
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     `dbootstrap' est le nom du programme qui est lancé après l'amorçage du
     système d'installation.  Il a en charge la configuration initiale du
     système et l'installation du système de base.

     Le but principal de `dbootstrap' et de votre configuration initiale du
     système est la configuration des éléments de base de votre système.
     Par exemple vous pourriez avoir besoin de certains « modules noyaux »,
     qui sont des pilotes liés au noyau.  Ces modules incluent des pilotes
     de périphériques, des pilotes réseaux, le support pour certains
     languages et pour d'autres types de périphériques, qui ne sont pas
     forcément inclus dans le noyau que vous utilisez.

     Le partitionnement de disques, leur formatage, la configuration
     réseau, sont aussi pris en charge par `dbootstrap'.  Ces réglages
     initiaux sont faits en premier, car ils sont souvent indispensables au
     fonctionnement du système.

     `dbootstrap' est une application simple, basée sur des menus en mode
     texte, pensée dans un esprit de compatibilité maximale, en toute
     situation (comme l'installation via ligne série, par exemple).  Elle
     est très simple a utiliser; généralement, elle vous guidera à chaque
     étape de l'installation.  Vous pouvez également à tout moment revenir
     en arrière et recommencer certaines étapes si vous avez fait une
     erreur.

     La navigation à l'intérieur de `dbootstrap' est gérée par les touches
     de direction, _Enter_ et _Tab_.

7.1.1. Utiliser le Shell et voir les messages systèmes
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     Si vous êtes un utilisateur averti d'Unix ou de Linux, appuyez sur
     _AltGauche-F2_ pour passer sur la seconde _console virtuelle_.  Il
     s'agit de la touche _Alt_ sur le coté gauche de la barre d'espace et
     de la touche de fonction _F2_ en même temps.  Un clone du Bourne shell
     nommé `ash' tourne dans cette fenêtre supplémentaire.  A ce stade,
     vous avez amorcé sur un disque en mémoire RAM et vous disposez pour
     votre utilisation d'un nombre limité d'utilitaires Unix.  Vous pouvez
     voir quels programmes sont disponibles avec la commande `ls /bin /sbin
     /usr/bin /usr/sbin'.  Utilisez les menus pour effectuer toutes les
     tâches qu'ils peuvent réaliser: le shell et les commandes ne sont là
     que dans le cas où les choses se passent mal.  En particulier, vous
     devriez toujours utiliser les menus et non le shell, pour activer la
     partition de swap, car le logiciel du menu ne peut pas détecter que
     vous l'avez fait depuis le shell.  Appuyez sur _LeftAlt-F1_ pour
     retourner aux menus.  Linux autorise plus de 64 consoles virtuelles,
     bien que la Rescue Floppy n'en utilise qu'une petite partie.

     Les messages d'erreurs sont généralement redirigés vers la troisième
     console virtuelle (connu sous le nom `tty3').  Vous pouvez accéder à
     cette console avec la combinaison de touches _Alt-F3_ (tenez la touche
     _Alt_ enfoncée, et pressez _F3_); vous pouvez revenir à `dbootstrap'
     avec _Alt-F1_.


7.2. ``Notes sur cette version''
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     Le premier écran que vous présente `dbootstrap' sont les ``Notes sur
     cette version''.  Cette écran présente la version du programme
     `boot-floppies' que vous êtes en train d'utiliser et une brève intro
     sur les développeurs Debian.


7.3. ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''
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     Vous pouvez voir une boite de dialogue contenant le message ``Le
     programme d'installation est en train de déterminer l'état actuel de
     votre système et la prochaine étape de l'installation qui doit être
     effectuée.''.  Sur certains systèmes, ce message apparaît trop
     rapidement pour être lu.  Vous apercevrez cette boite de dialogue
     entre chaque étape du menu principal.  Le programme d'installation,
     `dbootstrap', vérifie l'état du système entre chaque étape.  Cette
     vérification vous permet de redémarrer l'installation sans perdre le
     travail déjà effectué si vous arrêtez le système au milieu de
     l'installation.  Si vous redémarrez une installation, vous aurez à
     reconfigurer le choix Couleur/Monochrome, le clavier, réactiver la
     partition de swap et remonter les partitions du disque ayant été
     activées.  Toutes les autres actions de la procédure d'installation
     seront sauvegardées.

     Durant la procédure d'installation entière, il vous sera présenté le
     menu principal, nommé ``Menu principal d'installation - Debian
     GNU/Linux''.  Les choix en haut du menu changeront pour indiquer votre
     avancement dans l'installation du système.  Phil Hughes a écrit dans
     le Linux Journal (http://www.linuxjournal.com/) que vous pourriez
     apprendre à un _coq_ l'installation de Debian!  Il voulait dire que la
     procédure d'installation consistait principalement à _enfoncer_ la
     touche _Enter_.  Le premier choix dans le menu d'installation est la
     prochaine action que vous devriez effectuer par rapport à la détection
     par le système des actions déjà terminées.  Il y est indiqué
     ``Suivant'' et à ce stade l'étape suivante de l'installation du
     système qui sera effectuée.


7.4. ``Configurer le clavier''
------------------------------

     Assurez-vous que l'option ``Suivant'' soit en surbrillance et appuyez
     sur _Enter_ pour entrer dans le menu de configuration du clavier.
     Sélectionner un clavier conforme à la disposition utilisée pour votre
     langue ou à défaut sélectionnez celui le plus proche (Si vous utilisez
     un clavier Français, choisissez l'entrée « fr-latin1 »).  Une fois le
     système installé, vous pourrez sélectionner une disposition de clavier
     parmi un plus grand choix (exécutez `kbdconfig' en tant que `root' une
     fois l'installation du système terminée).

     Déplacez la surbrillance sur le clavier désiré et appuyez sur _Enter_.
     Utilisez les touches de direction pour déplacer la surbrillance :
     elles sont disposées au même endroit sur tous les claviers, elles sont
     donc indépendantes de la configuration du clavier.

     Si vous installez une station sans disque dur, les étapes suivantes
     sont à sauter, vu qu'il n'y a pas de disque local à partitionner.
     Dans ce cas, passez à la section Section 7.13, ```Configurer le
     réseau'''.  Ensuite, il vous sera demandé de monter votre partition
     racine NFS dans Section 7.10, ```Monter une partition Linux déjà
     initialisée'''.


7.5. Préchargez les pilotes
---------------------------

     Dans certaines situations inhabituelles, vous pourriez précharger des
     modules de noyau à partir du lecteur de disquette.  En général, vous
     pouvez ignorer cette méthode alternative.


7.6. Dernière chance!
---------------------

     Vous a-t-il été conseillé de sauvegarder vos disques durs ?  Voilà
     votre première occasion de détruire toutes les données de vos disques
     et votre dernière chance pour sauver votre ancien système.  Si vous
     n'avez pas sauvegardé tous vos disques, retirez la disquette du
     lecteur, ré-initialisez le système et sauvegardez vos données!


7.7. ``Partitionner un disque dur''
-----------------------------------

     Si vous n'avez pas encore partitionné votre disque pour des systèmes
     de fichiers ou un swap Linux, i.e., comme expliqué dans Section 4.5,
     `Partitionnement pré-existant à l'installation', la prochaine étape
     sera ``Partitionner un disque dur''.  Si vous avez déjà créé au moins
     une partition Linux et une partition de swap Linux, l'option
     ``Suivant'' du menu sera ``Initialiser et activer une partition de
     swap'', ou bien vous allez même sauter cette étape si votre système
     possède peu de mémoire et qu'il vous avait été demandé d'activer la
     partition de swap dès le démarrage du système.  Quel que soit l'état
     de l'option ``Suivant'', vous pouvez utiliser la touche de direction
     du bas pour sélectionner ``Partitionner un disque dur''.

     Le menu ``Partitionner un disque dur'' vous présente la liste des
     lecteurs que vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de
     partitionnement.  Vous devez créer au moins une partition « Linux »
     (type 83) et vous voulez probablement au moins une partition « Linux
     Swap » (type 82), comme expliqué dans Chapitre 4, `Partitionnement de
     votre disque dur'.  Si vous n'êtes pas sûr de la manière de
     partitionner votre système, retournez lire ce chapitre.

     Suivant votre architecture, il y a différents programmes qui peuvent
     être utilisés.  Voici les programmes qui sont disponibles sur votre
     architecture:

     `fdisk'
          Le partitionneur de disque originel de Linux; voir la page de
          manuel de fdisk (fdisk.txt).

     `cfdisk'
          Un partitionneur simple à utiliser fonctionnant en mode plein
          écran; voir la page de manuel de cfdisk (cfdisk.txt).

     Un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnez
     ``Partitionner un disque dur''.  Si ce n'est pas celui que vous
     souhaitez utiliser, quittez le programme de partitionnement, aller au
     shell (tty2), et tapez manuellement le nom du programme que vous
     voulez utiliser (et ses arguments, si nécessaire).  Ensuite, sautez
     l'étape ``Partitionner un disque dur'' de `dbootstrap' et continuez à
     l'étape suivante.

     Il est fortement recommandé d'utiliser une partition de swap, mais
     vous pouvez vous en passer si vous insistez et si votre système
     possède plus de 16MB de RAM.  Si c'est le cas, sélectionnez l'option
     du menu ``Continuer sans partition de «swap»''.

     Si vous avez choisi de démarrer à partir d'une console SRM, vous devez
     utiliser le programme `fdisk' pour partitionner votre disque, vu que
     c'est le seul programme de partitionnement qui manipule les disklabels
     BSD nécessaires à `aboot' (ne pas oublier que le boot block SRM est
     incompatible avec les tables de partition MS-DOS - voir Section 6.6,
     `Firmware Console Alpha').  `dbootstrap' lance `fdisk' par défaut, si
     vous avez démarrer avec `MILO'.

     Si le disque que vous compter partitionner contient déjà un disklabel
     BSD, `fdisk' passera automatiquement en mode disklabel BSD.
     Autrement, vous devez utiliser la commande b pour entrer en mode
     disklabel.

     A moins que vous ne vouliez utiliser le disque que vous partitionnez
     pour des systèmes d'exploitation dérivés de Tru64 Unix ou de
     4.4BSD-Lite (FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD), il est recommandé de _ne
     pas_ créer une 3e partition contenant le disque entier.  Cela n'est
     pas nécessaire à `aboot', et peut, en fait, être source de confusion,
     vu que l'utilitaire `swriteboot' qui avait l'habitude d'installer
     `aboot' sur le boot sector se plaindra de ce qu'une partition empiète
     sur le boot block.

     D'autre part, puisque `aboot' est écrit sur les premiers secteurs du
     disque (actuellement, il occupe environ 70 Ko, soit 150 secteurs),
     vous _devez_ lui laisser suffisament d'espace libre en début de
     disque.  Par le passé, on suggérait de créer une petite partition en
     début de disque, non formatée.  Pour la même raison que celle évoquée
     plus haut, nous vous suggérons maintenant de ne pas faire cela sur les
     disques qui ne seront utilisés que pour GNU/Linux.

     Pour les installation ARC, vous devriez créer une petite partition FAT
     en début de disque, qui contienne `MILO' et `linload.exe' - 1 Mo
     devrait suffire, voir non-debian-partitioning.  Vous devrez copier ces
     fichiers manuellement, en montant la partition FAT sous Linux, ou en
     utilisant `mtools'.  Vous pouvez utiliser `mkdosfs' pour créer des
     partitions FAT sur le disque d'installation, à partir d'un shell.


7.8. ``Initialiser et activer une partition de swap''
-----------------------------------------------------

     Cette action sera l'étape suivante, une fois une partition disque
     créée.  Vous avez le choix entre initialiser et activer une nouvelle
     partition de swap, activer une partition précédemment initialisée, ou
     continuer sans partition de swap.  Il est toujours permis de
     ré-initialiser une partition de swap, choisissez donc ``Initialiser et
     activer une partition de swap'' à moins que vous ne soyez sûr de ce
     que vous faites.

     Ce menu doit vous présenter la boîte de dialogue ``Veuillez choisir la
     partition à activer comme périphérique de swap.''.  Le périphérique
     présenté par défaut devrait être la partition de swap déjà configurée;
     si c'est bien le cas, pressez simplement _Enter_.

     Finalement, il y a une demande de confirmation puisque l'installation
     détruira toutes les données déjà présentes sur une partition.  Si vous
     êtes sur de votre coup, choisissez ``Oui''.  L'écran va clignoter
     pendant que le programme d'installation tourne.


7.9. ``Initialiser une partition Linux''
----------------------------------------

     A cette étape l'option suivante du menu devrait être ``Initialiser une
     partition Linux''.  Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous
     n'avez pas terminé la phase de partionnement du disque ou que vous
     n'avez pas choisi l'une des alternatives du menu concernant votre
     partition de swap.

     Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une
     déjà initialisée.  Notez que `dbootstrap' ne mettra _pas_ à jour un
     ancien système sans le détruire.  Si vous avez besoin d'une mise à
     jour, un système Debian peux se mettre à jour de lui-même sans
     utiliser `dbootstrap'.  Pour les instructions de mise à jour d'un
     système Debian 2.2, voyez les instructions de mise à jour
     (http://www.debian.org/releases/2.2/alpha/release-notes/).

     Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides,
     vous devez les initialiser (ce qui supprime tous les fichiers)
     maintenant.  Vous devez initialiser toutes les partitions créées lors
     de l'étape de création des partitions.  La seule raison qui justifie
     un montage d'une partition sans l'initialiser devrait être un montage
     d'une partition sur laquelle une partie de la procédure d'installation
     avec le même jeu de disquettes d'installation avait été effectuée.

     Choisissez l'option ``Initialiser une partition Linux'' du menu pour
     initialiser et monter la partition `/'.  La première partition que
     vous montez ou initialisez sera celle montée sous `/' (c-à-d la
     "racine" (« root » en anglais)).

     Il vous sera proposé de conserver la ``Compatibilité avec les noyaux
     antérieurs a 2.2 ?'', ç-a-d la compatibilité avec les noyaux
     antérieurs à 2.2.  Répondre ``Non'' signifie que vous ne pourrez pas
     faire tourner de noyau 2.2 (ou plus ancien) sur votre système, puisque
     le système de fichiers ajoute quelques fonctionalités qui ne sont pas
     supportées dans le noyau 2.0.  Si vous savez que vous n'aurez jamais
     besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou millésimé, vous pouvez
     profiter de quelques améliorations mineures en répondant ``Non''.  La
     réponse par défaut est ``Oui'' au nom de la compatibilité.

     Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque
     défectueux.  La réponse par défaut est de passer ce test, car il peut
     prendre un certain temps, et d'autre part, les controleurs de disques
     modernes possèdent des systèmes de contrôle et de gestion internes des
     blocs défectueux.  Par contre, si vous n'êtes pas certain de la
     qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu
     vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test de blocs défectueux.

     Les questions suivantes sont simplement des points de confirmations.
     Il sera demandé de confirmer chaque action, étant donné que
     l'initialisation est destructive pour les données sur la partition, et
     vous serez informé que la partition est montée en tant que `/'.
     (Techniquement, elle est montée en tant que `/target'; quand vous
     redémarrez dans le système en lui-même, elle devient `/'.)

     Une fois que vous avez monté la partition `/', si vous avez des
     systèmes de fichier additionnels que vous voulez initialisez et
     monter, vous devrez utiliser l'option de menu ``Autre choix''.  Cela
     est nécessaire à ceux qui ont créé des partitions séparées pour
     `/boot', `/var', `/usr' ou d'autres systèmes de fichiers : vous
     devriez les initialiser et/ou les monter maintenant.


7.10. ``Monter une partition Linux déjà initialisée''
-----------------------------------------------------

     Une alternative à Section 7.9, ```Initialiser une partition Linux'''
     est l'étape ``Monter une partition Linux déjà initialisée''.  Utilisez
     celle-ci si vous reprenez une installation qui a planté, ou si vous
     voulez monter des partitions qui ont déjà été initialisées, ou qui
     contiennent des données que vous voulez préserver.

     Si vous installer une station sans disque, à ce point, vous devez
     monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur NFS.
     Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS standard,
     c'est-à-dire `<nom-ou-IP-du-serveur>:<répertoire-partagé>'.  Si vous
     voulez monter des sysèmes de fichiers supplémentaires, vous pouvez le
     faire maintenant.

     Si vous n'avez pas encore configuré votre système comme décrit dans
     Section 7.13, ```Configurer le réseau''', alors choisir une
     installation NFS vous le proposera.


7.11. ``Installer le noyau et les modules du système''
------------------------------------------------------

     L'étape suivante est d'installer un noyau et ses modules sur votre
     système.  Il vous sera proposé une liste de périphériques à partir
     desquels installer le noyau.  Choisissez le périphérique qui servira à
     l'installation du noyau et des modules.  Souvenez-vous que vous pouvez
     n'importe quel périphérique qui est disponible et que vous n'êtes pas
     obligé d'utiliser le même média que celui à partir duquel vous avez
     monté (voir Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian').

     Remarquez que les options qui vous sont présentées varieront en
     fonction du matériel "hardware" que `dbootstrap' a détecté.  Si vous
     installez à partir d'un CD-ROM officiel, le programme fera ce qui est
     nécessaire automatiquement.

     Si votre installation se fait à partir d'un système de fichiers local,
     vous avez le choix entre 2 options : selectionnez "harddisk" (« disque
     local ») si ce périphérique n'est pas déjà monté, ou "mounted" («
     monté ») dans le cas contraire.  Dans les 2 cas, il vous sera demandé
     de ``Choisir le chemin de l'archive Debian'' -- il s'agit de la
     partition où vous avez placé les fichiers d'installation discutées
     dans Section 6.3, `Démarrage à partir du disque dur'.  Si vous avez
     une archive Debian en miroir local, vous pouvez l'utiliser en
     indiquant le répertoire où elle se trouve, souvent `/archive/debian'.
     Ce genre d'archive est caractérisée par une structure de répertoire du
     genre `debian/dists/stable/main/disks-alpha/current'.  Vous pouvez
     taper le chemin à la main, ou utiliser le bouton `<...>' pour naviguer
     à travers l'arbre du système de fichiers.

     Pour continuer la discussion sur l'installation à partir d'un disque
     local ou d'un médium similaire (tel que NFS), il vous est ensuite
     demandé d'indiquer le chemin sous lequel sont installés les fichiers
     nécessaires (qui peuvent dépendre de votre sous-architecture).
     Remarquez que le système peut devenir insistant quant à ce que les
     fichiers apparaissent bien à l'endroit indiqué, en ce compris les
     sous-répertoires.  Jetez un coup d'oeil sur tty3 (voir Section 7.1.1,
     `Utiliser le Shell et voir les messages systèmes') où `dbootstrap'
     rend compte de l'endroit où il recherche les fichiers dont il a
     besoin.

     Si l'option "default" apparaît, alors vous devriez l'utiliser.  Dans
     le cas contraire, utilisez l'option "list" pour permettre à
     `dbootstrap' d'essayer de retrouver les fichiers par lui-même (mais il
     faut signaler que cela peut être très lent si vous utilisez un montage
     en NFS).  En dernier ressort, utilisez l'option "manual" pour
     spécifier le répertoire manuellement.

     Si votre installation se fait à partir de disquettes, vous aurez à
     fournir la Rescue Floppy (qui est probablement déjà dans le lecteur),
     suivie de la Driver Floppies.

     Si vous installez le noyau et les modules via le réseau, vous pouvez
     le faire en utilisant les options "network" (HTTP) ou "nfs".  Vos
     interfaces réseau doivent être supportées par le noyau standard (voir
     Section 2.4, `Périphériques et autres matériels').  Si ces options
     "nfs" n'apparaissent pas, vous devez sélectionner l'étape ``Annuler'',
     puis retourner en arrière et sélectionner ``Configurer le réseau''
     (voir Section 7.13, ```Configurer le réseau'''), et ensuite relancer
     cette étape-ci.

7.11.1. NFS
-----------

     Sélectionnez l'option "nfs", et indiquer à `dbootstrap' le nom de
     votre serveur NFS et le chemin à utiliser.  Considérant que vous avez
     placé les images Rescue Floppy et Rescue Floppy sur le serveur NFS au
     bon endroit, ces fichiers devraient vous être disponibles pour
     installer le noyau et les modules.  Le système de fichier NFS sera
     monté sous `/instmnt'.  Sélectionnez l'emplacement des fichiers de la
     même façon que pour "harddisk" et "mounted".

7.11.2. Réseau
--------------

     Sélectionner l'option "réseau", et ensuite indiquez à `dbootstrap'
     l'URL et le chemin de l'archive Debian.  La valeur par défaut
     fonctionnera en général et, de toute façon, la partie concernant le
     chemin est probablement correcte pour n'importe quel miroir Debian
     officiel, même si vous modifier la partie d'identification se
     rapportant au serveur (l'URL).  Vous pouvez choisir de récupérer les
     fichiers à travers un serveur proxy; entrez simplement l'addresse du
     serveur.

7.11.3. Racine NFS (NFS Root)
-----------------------------

     Si vous installez une station sans disque, vous devriez déjà avoir
     configuré voitre réseau comme indiqué dans Section 7.13, ```Configurer
     le réseau'''.  Il devrait vous être proposé l'option d'installer le
     noyau et les modules à partir de NFS.  Procédez comme décrit plus
     haut.

     D'autres étapes peuvent être nécessaires, si on utilise d'autres
     médias d'installation.


7.12. ``Configurer les modules des pilotes de périphériques''
-------------------------------------------------------------

     Sélectionnez l'option du menu ``Configurer les modules des pilotes de
     périphériques'' et recherchez les périphériques qui sont sur votre
     système.  Configurez ces pilotes de périphériques et ils seront
     chargés à chaque fois que le système s'amorcera.

     Vous n'avez pas besoin de configurer tout vos périphériques à ce
     stade; ce qui crucial est de configurer tout périphérique nécessaire à
     l'installation du système de base.  Cela peut inclure les pilotes de
     carte éthernet ou les modules de support de systèmes de fichiers.

     À tout moment après l'installation du système, vous pourrez
     reconfigurer vos modules à l'aide du programme `modconf'.


7.13. ``Configurer le réseau''
------------------------------

     Vous aller devoir configurer le réseau même si vous n'avez pas de
     réseau, mais vous aurez seulement à répondre aux deux premières
     questions : ``Choisir un nom de machine'' et « est-ce que votre
     système est connecté à un réseau ?».

     Si votre machine est connectée à un réseau, vous aurez besoin des
     informations que vous avez recueillies au niveau des Section 3.2,
     `Informations à connaître'.  Cependant, si votre connexion principale
     au réseau sera PPP, vous devriez choisir ne _PAS_ configurer le
     réseau.

     `dbootstrap' vous posera un certain nombre de questions sur votre
     réseau; répondez avec l'aide de Section 3.2, `Informations à
     connaître'.  Le système va également résumer les informations de votre
     réseau et vous demander de les confirmer.  Ensuite, vous devez
     préciser quel type de périphérique réseau est utilisé comme connection
     principale.  En général, il s'agit de « eth0 » (La premier
     périphérique éthernet).

     Quelques détails techniques que vous pourriez peut-être trouver utiles
     : le programme considère que l'adresse du réseau est un ET logique
     binaire (booléen) de l'adresse IP du système et du masque réseau.  Il
     devinera que l'adresse broadcast est un OU binaire (booléen) de votre
     adresse IP et de la négation binaire du masque réseau.  Il devinera
     que votre passerelle est aussi votre serveur DNS.  Si vous ne pouvez
     pas trouver l'une de ces réponses, utilisez le choix du système : vous
     pourrez les changer si nécessaire une fois le système installé en
     éditant le fichier `/etc/network/interfaces'.


7.14. ``Installer le système de base''
--------------------------------------

     Durant l'étape ``Installer le système de base'', il vous sera proposé
     une liste de périphériques pour accéder au système de base.  Vous
     devriez sélectionner le périphérique approprié.

     Si vous décidez d'installer à partir d'un système de fichiers sur le
     disque dur, ou à partir d'un CD-ROM, il vous sera demandé de spécifier
     le chemin vers le fichier
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-alpha/current/base2_2.tgz
     .  Si vous avez un média officiel, la valeur par défaut devrait être
     correcte.  Dans le cas contraire, entrez le chemin de l'emplacement où
     peut être trouvé le système de base, relatif au point de montage du
     média.  Tout comme pendant l'étape ``Installer le noyau et les modules
     du système'', vous pouvez soit laisser `dbootstrap' trouver le fichier
     lui-même ou entrer à la main le chemin d'accès.

     Si vous sélectionnez l'installation à partir de disquettes, insérez
     les disquettes du système de base dans l'ordre suivant les demandes de
     `dbootstrap'.  Si une des disquettes n'est pas lisible, vous devrez
     créer une disquette de remplacement et insérer à nouveau toutes les
     disquettes dans le système.  Une fois que toutes les disquettes auront
     été lues, le système installera les fichiers lus sur celles-ci.  Ceci
     peut prendre 10 minutes ou plus sur des systèmes lents, moins sur des
     plus rapides.

     Si l'installation du système de base utilise NFS, alors sélectionnez
     NFS et poursuivez.  Il vous sera demander de spécifier le serveur, le
     répertoire partagé du serveur, et le sous-répertoire dans lequel se
     trouve le fichier
     `http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-alpha/current/base2_2.tgz'.
     Si vous rencontrez des difficultés à monter NFS, assurez vous que
     l'heure système du serveur NFS correspond plus ou moins avec celle du
     système client.  Vous pouvez paramétrer la date sur l'écran virtuel
     `tty2' à l'aide de la commande `date'; vous aurez à le faire
     manuellement.  Reportez-vous à la la page de manuel date(1).


7.15. ``Configurer le système de base''
---------------------------------------

     À ce stade, vous avez chargé tous les fichiers qui font un système
     Debian minimal, mais vous devez effectuer quelques configurations
     avant que le système ne puisse fonctionner.

     Il vous sera demandé d'indiquer votre fuseau horaire.  Il y a
     plusieurs moyens de spécifier la zone horaire locale; nous vous
     suggérons de vous reporter à la liste ``Répertoires:'' et de
     sélectionner votre pays (ou continent), ce qui modifie la liste
     disponible des zones horaires.  Cherchez et sélectionnez votre
     localisation géographique (exemple : pays, région, ou état) dans la
     liste ``Fuseaux horaires:''.

     Ensuite, on vous demandera si l'horloge interne du système doit être
     réglée sur l'heure GMT ou locale.  Sélectionnez GMT (i.e., ``Oui'') si
     vous allez seulement utiliser Linux sur votre système et sélectionnez
     l'heure locale (i.e., ``Non'') si vous allez faire tourner un autre
     système d'exploitation autre que Debian.  Unix et Linux gardent
     l'heure GMT dans l'horloge interne et utilisent un logiciel pour la
     convertir dans le fuseau horaire local.  Ceci leur permet de connaître
     les changements d'heure d'été et les changements d'année et même de
     permettre aux utilisateurs connectés sur des fuseaux horaires
     différents de régler individuellement le fuseau horaire sur leurs
     terminaux.  Si vous réglez l'heure interne sur GMT et qu'il existe
     localement une heure d'été, vous constaterez que le système suivra le
     changement d'heure correctement aux jours concernés.


7.16. ``Créer une amorce Linux directement sur le disque dur''
--------------------------------------------------------------

     Si vous choisissez de rendre le disque dur amorçable directement pour
     Linux, et que vous n'installez _pas_ une station de travail sans
     disque , il vous sera demandé d'installer une zone d'amorce primaire
     (master boot record).  Si vous n'utilisez pas un gestionnaire d'amorce
     (ce qui est certainement le cas si vous ne savez pas ce qu'est un
     gestionnaire d'amorce), et n'avez pas d'autre système d'exploitation
     sur la même machine, répondez ``Oui'' à cette question.  Si vous
     répondez ``Oui'', la question suivante vous demandera si vous voulez
     amorcer automatiquement le système Linux depuis le disque dur au
     démarrage du système.  Ceci positionne Linux comme _partition
     amorçable_ : celle qui est chargée depuis le disque dur.

     Il faut noter que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation
     différents sur une même machine reste encore un peu de la magie noire.
     Ce document ne cherche même pas à documenter les différents chargeurs
     de démarrage ("boot managers" - "boot loaders"), qui varient d'une
     architecture à l'autre et même d'une sous-architecture à l'autre.
     Pour plus d'infos, référez-vous à la documentation de votre chargeur
     de démarrage.  Souvenez-vous, quand on travaille avec le chargeur de
     démarrage, on est jamais trop prudent.

     Si vous avez démarré à partir de SRM, si vous avez sélectionné cette
     option, le programme d'installation inscrira `aboot' sur le premier
     secteur du disque où vous avez installé Debian.  Soyez _très_ prudent,
     dans la mesure où il n'est _pas_ possible de démarrer plusieurs
     systèmes d'exploitation (par ex., GNU/Linux, Free/Open/NetBSD, OSF/1
     aussi appelé Daigitsssl Unix aussi appelé Tru64 Unix, ou OpenVMS) à
     partir du même disque.  Si vous avez également un système
     d'exploitation différent sur le disque où vous avez installé Debian,
     vous devrez démarrer Debian à partir d'une disquette.

     Si vous installez une station de travail sans disque dur, évidemment,
     démarrer depuis le disque local n'est pas la meilleure option, et
     cette étape sera sautée.


7.17. Le moment de vérité
-------------------------

     Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le _test de
     fumée_ : c'est ce qui se passe lorsqu'on démarre un nouveau système
     pour la première fois.  Retirez la disquette de votre lecteur de
     disquette et choisissez l'option ``Réamorcer le système''.

     Si vous amorcez directement sur Debian et que le système ne démarre
     pas, utilisez soit votre support d'installation d'origine (par
     exemple, la Rescue Floppy), ou insérez la disquette « Custom Boot »
     (Amorce sur mesure) si vous l'avez créée et réamorcez le système.  Si
     vous n'utilisez _pas_ la disquette "Custom Boot", il est probable que
     vous devrez ajouter quelques arguments de démarrage : si vous démarrer
     à partir de la Rescue Floppy ou que vous utilisez une technique
     similaire, vous devez spécifier `rescue root=<root>', où <root> est
     votre partition racine, du genre "/dev/sda1".

     Debian devrait démarrer et vous devriez voir défiler les mêmes
     messages que la première fois que vous avez lancé le système
     d'installation, suivis de quelques nouveaux messages.


7.18. Configurer le mot de passe de _root_
------------------------------------------

     Le compte _root_ est aussi appelé _super-utilisateur_, c'est un compte
     qui contourne toutes les protections de sécurité de votre système.  Le
     compte root devrait seulement être utilisé pour l'administration du
     système et aussi peu souvent que possible.

     Tous les mots de passe que vous créez devraient être constitués de 6 à
     8 caractères, et devraient combiner majuscules, minuscules, ainsi que
     tout caractère de ponctuation.  Soyez extrêmement prudent lorsque vous
     spécifiez votre mot de passe root, étant donné qu'il s'agit d'un
     compte très puissant.  Evitez les mots du dictionnaire ou quelque
     information personnelle qui pourrait être devinée d'une façon ou d'une
     autre.

     Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin de votre mot de passe, soyez
     extrêmement prudent.  Vous ne devriez normalement jamais donner votre
     mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une machine
     qui a plus d'un administrateur système.


7.19. Créer un utilisateur commun
---------------------------------

     Il vous sera également proposé de créer un compte personnel et c'est
     celui que vous devriez utiliser et non root pour envoyer ou recevoir
     du courrier et effectuer la plupart de votre travail.

     Pourquoi ?  Une raison pour laquelle vous devez éviter d'utiliser les
     privilèges de root est qu'il est très facile d'infliger des dommages
     irréparables sous root.  Une autre raison est que vous pourriez être
     trompé en exécutant un programme _cheval de Troie_ : c'est un
     programme utilisant l'avantage des droits du super-utilisateur pour
     compromettre la sécurité de votre système dans votre dos.  N'importe
     quel livre sur l'administration système d'Unix couvre ce sujet de
     manière plus détaillée : si ceci est nouveau pour vous, envisagez d'en
     lire un.

     Nommez le compte comme vous voulez.  Par exemple, si votre nom est
     Jean Dupont, vous pouvez utiliser "dupont", "jdupont" ou "jd".


7.20. Support « Shadow Password » (mot de passe à l'abri)
---------------------------------------------------------

     Ensuite, le système vous demandera si vous voulez activer
     l'utilisation des « shadow passwords ».  C'est une méthode avec
     laquelle votre système Linux est un peu mieux securisé.  Dans un
     système sans « shadow passwords », les mots de passe sont stockés
     (cryptés) dans un fichier texte lisible, `/etc/passwd'.  Ce fichier
     doit être accessible en lecture à toute personne possédant un compte
     parce qu'il contient des informations essentielles sur l'utilisateur,
     par exemple, comment associer l'identificateur numérique et le nom du
     compte.  Par conséquent, quelqu'un pourrait récupérer votre fichier
     `/etc/passwd', puis concevoir et lancer une attaque brutale par la
     force contre le fichier pour déterminer les mots de passe.

     Si vous avez en fonction les « shadow passwords », les mots de passe
     sont stockés dans `/etc/shadow', qui est accessible en lecture
     _uniquement_ par root.  Donc, nous vous recommandons l'utilisation des
     « shadow passwords ».

     La configuration de la méthode du « shadow password » peut être
     effectuée à tout moment à l'aide du programme `shadowconfig'.
     Reportez-vous à `/usr/share/doc/passwd/README.debian.gz' après
     l'installation pour d'avantage d'informations.


7.21. Selectionner et Installer les Profiles
--------------------------------------------

     Le système va maintenant vous demander si vous voulez utiliser les
     configurations pré-installées proposées par Debian.  Vous pouvez
     toujours choisir, paquet par pacquet, ce que vous voulez installer sur
     votre nouveau système.  C'est le rôle du programme `dselect', décrit
     plus bas.  Mais cela peut être un travail très long avec environ 3750
     paquets disponible sur Debian!

     Donc, vous avez la possibilité de choisir entre _tâches_ et _profiles_
     à la place.  Une _tâche_ est une utilisation que vous aurez de la
     machine telle que « Programmer en Perl » ou « Création de pages HTML »
     ou « Ecrire des documents en Chinois ».  Vous pouvez sélectionner
     plusieurs tâches.  Un _profile_ est un groupe auquel appartient votre
     machine telle que "Serveur réseau" ou « Poste de travail isolé ».
     Contrairement aux tâches, vous ne pouvez sélectionner qu'un seul
     profile.

     Pour résumer, si vous êtes pressé, sélectionnez un profile.  Si vous
     avez le temps, sélectionnez votre profile et sélectionnez une série de
     tâches.  Si vous avez beaucoup de temps et que vous voulez un contrôle
     précis sur ce qui est ou non installé, passez cette étape et utilisez
     toute la puissance de `dselect'.

     Ensuite, vous allez arriver au niveau de `dselect'.  Si vous avez
     sélectionné des tâches ou un profile, souvenez-vous de passer l'étape
     de « Sélection » de `dselect', puisque votre sélection est déjà faite.

     Un message d'avertissement au sujet des tâches, comme il l'est indiqué
     : la taille indiquée pour chaque tâche est la somme des tailles de ses
     paquets.  Si vous sélectionnez deux tâches qui ont des paquets en
     commun, la capacité réelle nécessaire du disque sera inférieure à la
     somme des tailles des deux tâches.

     Une fois que vous aurez ajouté les deux comptes (root et personnel),
     vous serez dans le programme `dselect'.  La lecture du Tutoriel
     dselect (dselect-beginner.html) est nécessaire avant que vous
     n'utilisiez `dselect'.  `dselect' vous permet de sélectionner les
     _paquets_ à installer sur votre système.  Si vous avez un CD-ROM ou un
     disque dur qui contient des paquets complémentaires Debian que vous
     voulez installer sur votre système, ou si vous êtes connecté à
     Internet, il vous sera utile immédiatement.  Sinon, vous pouvez
     quitter `dselect' et reprendre plus tard, une fois que vous aurez
     récupéré les paquets Debian sur votre système.  Vous devez être
     super-utilisateur (root) pour lancer `dselect'.


7.22. Se connecter
------------------

     Après avoir quitté `dselect', à l'invite qui vous sera présentée,
     connectez-vous en indiquant le nom de connexion et le mot de passe que
     vous avez choisi.  Le système est maintenant prêt à fonctionner.


7.23. Configuration de PPP
--------------------------

     NOTE : Dans le cas où vous installez depuis un CD-ROM et/ou êtes
     connecté directement à un réseau, vous pouvez sauter ce chapitre.  Le
     système d'installation vous demandera uniquement cette information si
     le réseau n'a pas encore été configuré.

     Le système de base inclut un paquet `ppp' complet.  Ce paquet vous
     permet de vous connecter à votre Fournisseur d'Accès Internet en
     utilisant PPP.  Les éléments de base permettant de configurer votre
     connexion PPP sont rassemblés ci-dessous.  Les disquettes d'amorçage
     contiennent un programme appelé `pppconfig' qui vous aidera à
     configurer PPP.  Assurez-vous, quand il vous est demandé le nom de
     votre connexion à distance, de donner le nom « provider ».

     Avec un peu de chance, le programme `pppconfig' vous guidera sans
     difficulté pendant la configuration de la connexion PPP.  Si malgré
     tout, celui-ci ne fonctionne pas pour vous, regardez les instructions
     détaillées ci-dessous.

     Pour configurer PPP, vous aurez besoin de connaître les bases de la
     visualisation et de l'édition de fichiers sous Linux.  Pour visualiser
     des fichiers, vous devez utiliser `more' et `zmore' pour les fichiers
     compressés ayant un extension `.gz'.  Par exemple, pour visualiser
     `README.debian.gz', tapez `zmore README.debian.gz'.  Les deux éditeurs
     qui sont livrés avec le système de base sont `ae', qui est très simple
     à utiliser mais n'a pas beaucoup de fonctionnalités, et `elvis-tiny'
     qui est une version simplifiée de `vi'.  Vous aurez la possibilité de
     choisir parmi un grand nombre d'éditeurs et de programmes de
     visualisation comme `nvi', `less' et `emacs' plus tard.

     Editez `/etc/ppp/peers/provider' et remplacez « /dev/modem » par «
     /dev/ttyS<#> » avec <#> comme numéro de votre port série.
     Rappelez-vous que sous Linux, la numérotation démarre à 0, votre
     premier port série est désigné par `/dev/ttyS0' sous Linux.  L'étape
     suivante consiste à éditer `/etc/chatscripts/provider' et à insérer le
     numéro de téléphone de votre fournisseur, votre nom et votre mot de
     passe.  Veuillez ne pas supprimer le « \q » qui précède le mot de
     passe.  Il empêche l'écriture du mot de passe dans vos fichiers de
     log.

     Beaucoup de fournisseurs utilisent PAP ou CHAP comme séquence de
     connexion à la place de l'authentification en mode texte.  D'autres
     utilisent les deux.  Si votre fournisseur requiert PAP ou CHAP, vous
     aurez besoin de suivre une procédure différente.  Commentez tout en
     dessous de la chaîne de composition du numéro (celle qui commence par
     « ATDT ») dans `/etc/chatscripts/provider', modifiez
     `/etc/ppp/peers/provider' comme décrit plus haut et ajoutez `user
     <nom>' en remplaçant <nom> par votre nom chez le fournisseur chez qui
     vous essayez de vous connecter.  Ensuite, éditez `/etc/pap-secrets' ou
     `/etc/chap-secrets' et mettez-y votre mot de passe.

     Vous aurez aussi besoin d'éditer `/etc/resolv.conf' et d'ajouter
     l'adresse IP du serveur de nom (DNS) de votre fournisseur.  Les lignes
     dans `/etc/resolv.conf' ont le format suivant : `nameserver
     <xxx.xxx.xxx.xxx>' les <x>s étant les chiffres de votre adresse IP.
     Optionnelement, vous pouvez ajouter l'option `usepeerdns' dans le
     fichier `/etc/ppp/peers/provider', qui permettra le choix automatique
     des serveurs DNS appropriés, en utilisant les réglages de votre
     fournisseur d'accès.

     Sauf si votre fournisseur a une séquence de connexion différente de
     celle de la majorité des fournisseurs d'accès à Internet, tout est
     prêt!  Démarrez la connexion PPP en tapant `pon' sous root et observez
     le processus en utilisant la commande `plog'.  Pour se déconnecter,
     utilisez `poff' encore sous root.

     Lisez le fichier `/usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz' pour plus
     d'infos sur la façon d'utiliser PPP avec Debian.


7.24. Installer le Reste de Votre Système
-----------------------------------------

     Les informations concernant l'installation du reste de votre système
     Debian sont examinées dans un document séparé, le Tutoriel dselect
     (dselect-beginner.html).  Souvenez-vous de sauter l'étape "Select"
     dans `dselect' si vous utilisez les profiles et les tâches de Section
     7.21, `Selectionner et Installer les Profiles'.


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8. Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant
------------------------------------------------------


8.1. Si vous êtes nouveau sous Unix
-----------------------------------

     Si vous êtes nouveau sous Unix, vous devriez probablement acheter et
     lire quelques livres sur le sujet.  La Foire Aux Questions UNIX
     (ftp://rtfm.mit.edu/pub/usenet/news.answers/unix-faq/faq/) contient un
     certain nombre de références à des livres et à des groupes de
     discussion Usenet qui pourront vous aider.  Vous pouvez également
     regarder la User-Friendly Unix FAQ
     (http://www.camelcity.com/~noel/usenet/cuuf-FAQ.htm).

     Linux est une implémentation d'Unix.  Le Projet de Documentation Linux
     (LDP) (http://www.linuxdoc.org/) rassemble un certain nombre de
     "HOWTO" ("Comment ...?") et de livres en lignes relatifs à Linux.  La
     plupart de ces documents peuvent être installés sur votre machine; il
     suffit d'installer le paquet `doc-linux-fr', et d'aller consulter les
     documentations disponibles dans le répertoire
     `/usr/doc/LANG/fr/HOWTO'.  La version anglaise des HOWTOs du LDP est
     également disponible dans les paquets `doc-linux-html' (documentation
     au format HTML) et `doc-linux-text' (documentation au format ASCII).
     Des versions internationales des HOWTO du LDP sont également
     disponibles sous forme de paquets Debian.

     Les informations spécifiques à Debian se trouvent ci-dessous.


8.2. S'orienter à travers la Debian
-----------------------------------

     Debian est un peu différente des autres distributions.  Même si vous
     êtes habitué à travailler avec d'autres distributions Linux, il y a
     quelques détails que vous devez connaître à propos de Debian pour
     garder votre système en bonne santé.  Le contenu de ce chapitre vous
     aidera à vous orienter; ce n'est pas un didactitiel sur l'utilisation
     de Debian, mais un bref coup d'oeil sur le système, pour les gens
     pressés.

     Le concept le plus important à assimiler est le système de gestion des
     paquets Debian.  La plus grande partie de votre système est sous le
     contrôle du système de gestion de paquets.  Cela inclut:

        * `/usr' (à l'exception de `/usr/local')

        * `/var' (vous pouvez créér un `/var/local' et l'utiliser en toute
          tranquilité)

        * `/bin'

        * `/sbin'

        * `/lib'

     Par exemple, si vous remplacez `/usr/bin/perl', cela fonctionnera,
     mais lors de la prochaine mise à jour du paquet `perl' le fichier que
     vous avez modifié sera remplacé.  Vous pouvez éviter cela en mettant
     le paquet ``en attente''("hold") dans l'application `dselect'.


8.3. Pour aller plus loin
-------------------------

     Si vous avez besoin d'informations à propos d'un programme
     particulier, vous devriez d'abord essayer `man <program>' ou `info
     <program>'.

     Vous pourrez également trouver beaucoup de documentation utile dans
     `/usr/doc'.  En particulier, `/usr/doc/HOWTO' et `/usr/doc/FAQ'
     contiennent beaucoup d'informations intéressantes.

     Le site Web Debian (http://www.debian.org/) contient beaucoup de
     documentation sur Debian.  Plus spécialement, consultez la FAQ Debian
     (http://www.debian.org/doc/FAQ/) et les Archives de listes de
     diffusion Debian (http://www.debian.org/Lists-Archives/).  La
     communauté Debian s'entraide; pour souscrire à une ou plusieurs
     mailing lists Debian, voyez la page Inscription aux listes de
     diffusion (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe).
     _FIXME:needs more content, list of URLs to HOWTOs, see urls.ent_


8.4. Compiler un nouveau noyau
------------------------------

     Pourquoi un utilisateur voudrait-il se recompiler un nouveau noyau?
     Cela n'est en général pas nécessaire étant donné que le noyau par
     défaut de Debian reconnaît la plupart des configurations.  Cependant,
     il peut être utile de recompiler un nouveau noyau dans les cas
     suivants:

        * pour gérer des périphériques, ou des conflits de périphériques
          dans les noyaux par défaut

        * gérer des périphériques ou activer des options qui ne sont pas
          inclus dans le noyau par défaut tel que l'APM ou le SPM

        * pour optimiser le noyau en enlevant les pilotes inutiles, ce qui
          peut largement accélérer le démarrage de la machine et rendre
          votre noyau plus petit (la mémoire utilisée par le noyau ne peut
          pas être swapée vers un disque)

        * pour utiliser des options du noyau qui ne sont pas supportées par
          le noyau par défaut (telles que les pare-feux réseaux)

        * pour utiliser une version de développement du noyau

        * pour impressionner vos ami(e)s, pour essayer de nouvelles choses

     N'ayez pas peur de compiler un nouveau noyau.  C'est "fun" et vous
     apprendrez de nouvelles choses.

     Pour recompiler un noyau "façon Debian", vous avez besoin des paquets
     suivants: `kernel-package', `kernel-source-2.2.18pre21' (la version la
     plus récente lors de la rédaction de ce document), `fakeroot' et
     quelques autres qui sont probablement déjà installés sur votre machine
     (pour la liste complète, voir
     `/usr/share/doc/kernel-package/README.gz'.

     Il faut remarquer qu'il n'est pas _obligatoire_ de compiler votre
     noyau "à la Debian"; mais vous vous rendrez compte qu'utiliser le
     système de gestion des paquets pour gérer les noyaux rend leur
     installation plus simple et plus sécurisée.  En fait, vous pouvez
     utiliser directement les sources de Linus et ne pas utiliser
     `kernel-source-2.2.18pre21', tout en utilisant la méthode de
     compilation `kernel-package'.

     Notez que vous trouverez une documentation complète sur l'utilisation
     de `kernel-package' dans le répertoire
     `/usr/share/doc/kernel-package'.  Cette section-ci ne contient qu'un
     bref didactitiel.

     Dans ce qui suit, nous supposerons que les sources de votre noyau sont
     situées dans `/usr/local/src/' et qu'il s'agit du noyau version
     2.2.18pre21.  En tant que root, créez un répertoire dans
     `/usr/local/src' et changez le propriétaire de ce répertoire en votre
     compte utilisateur non-root habituel.  En utilisant votre compte
     utilisateur habituel, allez dans le répertoire où vous voulez
     décompresser les sources (`cd /usr/local/src') et décompressez-les
     (`tar xIf /usr/src/kernel-source-2.2.18pre21.tar.bz2'),
     positionnez-vous dans ce répertoire (`cd kernel-source-2.2.18pre21').
     Maintenant, vous pouvez configurer votre noyau (`make xconfig' si X11
     est installé et configuré, `make menuconfig' sinon).  Prenez le temps
     de lire l'aide en ligne et de choisir judicieusement les options à
     activer.  En cas de doute, il est souvent préférable d'inclure les
     pilotes de périphériques (tels que les contrôleurs SCCI, cartes
     ethernet, etc...) à propos desquels vous n'êtes pas sûrs.  Faites
     attention : les autres options, non spécifiques au matériel, doivent
     être laissées à leur valeur par défaut si vous ne les comprenez pas.
     N'oubliez pas de sélectionner "Kernel module loader" dans la section
     "Loadable module support" et "Enhanced Real Time Clock Support" dans
     "Character devices" (elles ne sont pas sélectionnées par défaut) sinon
     votre système Debian risque d'avoir des problèmes.  Si vous n'avez pas
     besoin de toute la puissance du pilote Real Time Clock, vous pouvez
     (et êtes encouragés à) appliquer le patch RTC simplifié
     (ftp://genie.ucd.ie/pub/alpha/patches-2.2.x/rtclight-2.2.12.diff) et
     ensuite choisir l'option light-weight dans la configuration du noyau.

     Nettoyez l'arborescence des sources et re-initialisez les paramètres
     de `kernel-package'.  Pour ce faire tapez `make-kpkg clean'.

     Maintenant, compilez votre noyau: `fakeroot make-kpkg
     --revision=custom.1.0 kernel_image'.  Bien sûr le numéro de version
     ``1.0'' peut être changé; il s'agit juste d'un moyen de suivre vos
     différentes versions de noyau.  De la même façon, vous pouvez
     remplacer le mot "custom" par ce que vous voulez (par exemple le nom
     d'une machine).  La compilation d'un noyau peut être assez longue
     suivant la puissance de votre machine.

     Une fois la compilation terminée, vous pouvez installer votre noyau
     personnalisé comme n'importe quel autre paquet.  En étant root, tapez
     `dpkg -i ../kernel-image-2.2.18pre21-<subarch>_custom.1.0_alpha.deb'.
     La partie <subarch> est une sous-architecture optionnelle, suivant les
     options de compilation que vous avez définies.  `dpkg -i
     kernel-image...'  installera votre noyau ainsi que les autres fichiers
     qui lui seront nécessaires.  Par exemple, le fichier `System.map' sera
     installé correctement (très utilepour le déboguage des problèmes de
     noyau) et un fichier `/boot/config-2.2.18pre21' sera installé, qui
     contiendra votre configuration noyau.  .  Si vous avez créé un
     paquetage pour les modules, vous devrez installer celui-ci également.

     Vous devez maintenant redémarrer votre système: lisez attentivement
     les éventuels avertissements durant les étapes précédentes, puis tapez
     `shutdown -r now'.

     Pour plus d'informations sur `kernel-package', lisez
     `/usr/doc/kernel-package'.


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9. Information technique sur les disquettes d'amorce
----------------------------------------------------


9.1. Code source
----------------

     Le paquet `boot-floppies' contient tout le code source et la
     documentation des disquettes d'installation.


9.2. Rescue Floppy
------------------

     La Rescue Floppy a un système de fichiers ext2 (ou FAT, selon votre
     architecture) et vous devriez être capable d'y accéder à partir de
     tout système capable de monter des disques ext2 ou FAT.  Le noyau
     Linux est dans le fichier `linux'.  Le fichier `root.bin' est une
     image compressée `gzip' d'un système de fichiers Minix 1.4MB ou ext2;
     celle-ci est chargée sur un disque mémoire (RAM disk) et utilisée
     comme système de fichiers racine.


9.3. Remplacer le noyau de la Rescue Floppy
-------------------------------------------

     S'il vous est nécessaire de remplacer le noyau qui se trouve sur la
     Rescue Floppy, vous devez configurer votre nouveau noyau avec les
     options suivantes compilées DANS le nouveau noyau, et non commes
     modules chargeables :

        * support disque-mémoire (RAM disk support) (`CONFIG_BLK_DEV_RAM')

        * support disque-mémoire de démarrage (initrd)
          (`CONFIG_BLK_DEV_INITRD')

        * support noyau pour exécutables ELF (`CONFIG_BINFMT_ELF')

        * support "Loop device" (`CONFIG_BLK_DEV_LOOP')

        * systèmes de fichiers FAT, Minix et ext2 (certaines architectures
          n'ont pas besoin de système de fichiers FAT et/ou Minix -- voyez
          les sources)

     Vous devrez également remplacer le fichier `modules.tgz' sur la Driver
     Floppies.  Ce fichier contient simplement une image tar compressée
     gzip des répertoires `/lib/modules/<kernel-ver>'; Générez le nouveau
     fichier depuis le répertoire racine, afin que tous les chemins de
     répertoires se retrouvent dans le fichier tar également.


9.4. Les disquettes de base
---------------------------

     Les disquettes de base contiennent un en-tête de 512 octets suivi par
     une portion d'archive `tar' compressée au format gzip.  Si vous
     enlevez les en-têtes et ensuite concaténez le contenu des disquettes
     de base, vous devriez obtenir l'archive tar compressée complète.
     L'archive contient le système de base qui sera installé sur votre
     disque dur.

     Une fois cette archive installée, vous devez effectuer les étapes
     décrites dans Section 7.15, ```Configurer le système de base'''et
     ajuster d'autres options dans le menu de `dbootstrap', afin de
     configurer le réseau; vous devez ensuite installer le noyau du système
     d'exploitation et les modules vous-mêmes.  Une fois tout cela fait, le
     système devrait être utilisable.

     Pour les tâches d'après installation, la plupart sont prises en charge
     par le paquet `base-config'.


-------------------------------------------------------------------------------


10. Appendix
------------


10.1. Plus d'infos sur la façon d'obtenir Debian GNU/Linux
----------------------------------------------------------

10.1.1. Plus d'infos
--------------------

     Une source de d'info générale sur Linux est le Linux Documentation
     Project (http://www.linuxdoc.org/).  Vous trouverez là les HOWTO's et
     des liens vers d'autre documentation utile sur les différentes parties
     d'un système GNU/Linux.

10.1.2. Obtenir Debian GNU/Linux
--------------------------------

     Si vous voulez acheter un jeu de CD-ROMs d'installation de Debian
     GNU/Linux, jetez un oeil à la page des revendeurs de CD
     (http://www.debian.org/distrib/vendors).  Là vous trouverez une liste
     d'addresses qui vendent des CD-ROMs.  La liste est triée par pays,
     vous ne devriez donc pas avoir de problèmes pour trouver un vendeur
     proche de chez vous.

10.1.3. Miroirs Debian
----------------------

     Si vous vivez hors des Etats-Unix et que vous voulez télécharger des
     paquetages Debian, vous pouvez également utiliser un des nombreux
     sites miroir qui se trouvent ailleurs.  Une liste des pays et des
     miroirs se trouve sur le site web des serveurs FTP Debian
     (http://www.debian.org/distrib/ftplist).

10.1.4. Programmes de sécurité GPG, SSH et autres
-------------------------------------------------

     Les Etats-Unis ont des lois de restriction sur l'exportation
     d'articles de défense nationale, ce qui inclut aussi les logiciels de
     cryptographie.  PGP et SSH, parmi d'autres, font partie de cette
     catégorie.  Il est légal, cependant, d'importer de tels logiciels vers
     les Etats-Unis.

     Afin d'éviter que quiconque ne prenne des risques inutiles, certains
     paquetages Debian sont disponibles à partir d'un serveur à l'extérieur
     des Etats-Unis et fournissent les logiciels de cryptographie : Serveur
     Debian non-US (ftp://nonus.debian.org/debian-non-US/).

     Ce texte est extrait du fichier README.non-US, que vous pouvez trouver
     sur n'importe quel miroir FTP d'archives Debian.  Il contient
     également une liste des miroirs de serveurs non-US.


10.2. Périphériques Linux
-------------------------

     Sous Linux, vous disposez de fichiers spéciaux dans `/dev'.  Ces
     fichiers sont appelés fichiers de périphériques ('devices files' en
     anglais, NdT).  Dans le monde Unix, l'accès au hardware se fait de
     façon différente.  En effet, vous utilisez un fichier qui commande un
     pilote, qui a son tour accède au hardware.  Le fichier de périphérique
     est une interface au composant système.  Les fichiers sous `/dev' se
     comportent différemment des fichier ordinaires.  Ci-dessous sont
     repris les fichiers périphériques les plus importants.

          fd0	1e lecteur de disquette
          fd1	2e lecteur de disquette

          hda	Disque dur IDE / CDROM sur le premier port IDE (Master)
          hdb	Disque dur IDE / CDROM sur le premier port IDE (Slave)
          hdc	Disque dur IDE / CDROM sur le second port IDE (Master)
          hdd	Disque dur IDE / CDROM sur le second port IDE (Slave)
          hda1	1e partition sur le premier disque dur IDE
          hdd15	2e partition sur le quatrième disque dur IDE

          sda	Disque SCSI avec l'ID SCSI la plus basse (par ex., 0)
          sdb	Disque SCSI avec l'ID suivante (par ex., 1)
          sdc	Disque SCSI avec l'ID suivante (par ex., 2)
          sda1	1e partition du premier disque SCSI
          sdd10	10e partition du quatrième disque SCSI

          sr0	CD-ROM SCSI avec l'ID SCSI la plus basse
          sr1	CD-ROM SCSI avec l'ID SCSI suivante

          ttyS0	Port série 0 (COM1: sous DOS)
          ttyS1	Port série 1 (COM2: sous DOS)
          psaux 	port souris PS/2
          gpmdata	pseudo-périphérique, répétiteur du démon GPM de souris

          cdrom	Lien symbolique vers le lecteur de CD-ROM
          mouse	Lien symbolique vers le fichier de périphérique de la souris

null	tout ce qui pointe vers ce fichier disparaît (c'est un "trou noir")
zero	c'est un fichier qui génère continuellement des zéros (si, si, c'est utile)


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11. Administrivia
-----------------


11.1. A propos de ce document
-----------------------------

     Ce document est écrit en SGML, à l'aide de "DebianDoc" DTD.  Les
     formats de sortie sont générés par les programmes du paquet
     `debiandoc-sgml'.

     Afin d'augmenter la facilité de maintien à jour de ce document, nous
     utilisons un certain nombre de fonctionnalités SGML, telles qu'entités
     et sections marquées.  Celles-ci jouent le même rôle que les variables
     et les conditions dans les langages de programmation.  La source SGML
     de ce document contient des informations pour chaque architecture
     différente -- les sections marquées sont utilisées afin d'isoler
     certaines parties du texte qui sont spécifiques à une architecture
     donnée.


11.2. Pour contribuer à ce document
-----------------------------------

     Si vous avez des problèmes ou suggestions à propos de ce document,
     vous devez soumettre un rapport de bug concernant le paquet
     `boot-floppies'.  Voyez le paquet `bug' ou le paquet `reportbug' ou
     lisez la documentation en ligne disponible au Service de suivi des
     bugs Debian (http://www.debian.org/Bugs/).  Ce serait cool si vous
     pouviez vérifier dans les bugs ouverts à propos des boot-floppies
     (http://www.debian.org/Bugs/db/pa/lboot-floppies.html) que votre
     problème n'a pas déja été rapporté.  Si c'est le cas, vous pouvez
     confirmer le bug ou soumettre des informations complémentaires à
     l'adresse <XXXX@bugs.debian.org>, où <XXXX> est le numéro du bug en
     question.

     Encore mieux, procurez-vous une copie des sources SGML de ce document
     et générez un patch.  Les sources SGML sont disponibles avec les
     `boot-floppies'; essayez de trouver la version la plus récente dans la
     distribution unstable (ftp://ftp.debian.org/debian/dists/unstable/).
     Vous pouvez également consulter les sources via le CVSweb
     (http://cvs.debian.org/boot-floppies/); pour des infos sur la façon de
     se procurer les sources via CVS, voyez le README-CVS
     (http://cvs.debian.org/~checkout~/boot-floppies/README-CVS?tag=HEAD%26content-type=text/plain).

     SVP, ne contactez _pas_ les auteurs de ce document directement.  Il
     existe une liste de diffusion pour le paquet `boot-floppies' qui
     inclut les discussions à propos de ce manuel.  L'adresse de la liste
     de diffusion est <debian-boot@lists.debian.org>.  Les instructions
     pour s'inscrire sont disponibles à la page Debian Mailing List
     Subscription (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe); une copie
     de cette liste peut être consultée en ligne dans les Debian Mailing
     List Archives (http://www.debian.org/Lists-Archives/).


11.3. Contributions majeures
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     Beaucoup, beaucoup d'utilisateurs et de développeurs Debian ont
     participé à ce document.  Une mention particulière doit être attribuée
     à Michael Schmitz (pour le support m68k), Frank Neumann (auteur à
     l'origine du Guide d'Installation de Debian sur Amiga
     (http://www.informatik.uni-oldenburg.de/~amigo/debian_inst.html)),
     Arto Astala, Eric Delaunay/Ben Collins (Information sur les SPARC),
     Tapio Lehtonen et Stéphane Bortzmeyer pour de nombreux ajouts et
     éditions.

     Des informations extrémement utiles pour la rédaction de ce guide ont
     été trouvées dans le HOWTO- démarrage réseau de Jim Mintha (pas d'URL
     disponible), la FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/), la FAQ
     Linux/m68k (http://www.linux-m68k.org/faq/faq.html), la FAQ sur Linux
     pour processeurs SPARC (http://www.ultralinux.org/faq.html), la FAQ
     Linux/Alpha (http://www.alphalinux.org/faq/FAQ.html), entres autres.
     Que les mainteneurs de ces sources d'informations riches et librement
     accessibles en soient remerciés.

     Les personnes suivantes ont contribué à la traduction de ce document
     en français :

     Vincent Renardias <vincent@debian.org>

     Eric Van Buggenhaut <Eric.VanBuggenhaut@AdValvas.be>

     Christophe Martin <cmartin@ipnl.in2p3.fr>

     Sébastien Kalt <ustilago@bigfoot.com>

     Les personnes suivantes ont contribué aux traductions des précédentes
     versions de ce document en français : Laurent Jourden
     <jourde_l@cnam.fr> Christophe Le Bars <clebars@debian.org> Laurent
     Pelecq <pelecq@col.bsf.alcatel.fr> Vincent Renardias
     <vincent@debian.org> Olivier Tharan <olive@laria.u-picardie.fr>


11.4. Marques déposées
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     Les marques déposées citées dans ce document appartiennent a leur
     propriétaire respectif.


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     Installer Debian Linux 2.2 sur Alpha

     Bruce Perens
     Sven Rudolph
     Igor Grobman
     James Treacy
     Adam Di Carlo

     version 2.2.20, 25 November, 2000